Box de Brisingr

L'homme qui était venu me chercher avec un van, dans l'endroit qui sentait l'angoisse, la sang, la peur, la mort me débarqua dans un endroit immmense! Je n'avais jamais rien vu de tel au cours de mon existence!

Il y avait plusieurs hectares de pâtures, une immense gigantesque écurie, où l'on apercevait de luxueux box en bois teinté, un rond de longe, une carrière et un manège olympiques, des aires de douches, un grand terrain de cross, des terrains d'attelages, de western, et surtout, des chevaux. Une multitude de chevaux qui paraissaient heureux. Le bohneur, avais-je déjà ressenti ce sentiment? Sûrement à ma naissance, mais pas ces dernières années, pourtant je n'ai que 3 ans. J'ai été vendu de mon élevage de Lusitanos car je n'aimais pas la haute école de dressage, de là, je me suis retrouvé vendu dans un marché aux chevaux pour un morceau de pain, dans un centre équestre qui me revendit finalement à cet endroit sombre, qui sentait la mort à plein nez, avec des cadavres tout autour de moi dans le camion qui m'y a amené. Puis cet homme qui est venu me chercher...

Un coup sur la longe me tira de mes réflexions, et je faisais un saut de moutons, les oreilles plaquées sur ma nuque. L'homme m'ignora et avança, j'étais obligée de le suivre. Il me fit entrer avec grand peine dans un grand box, avec une litière épaisse telle que je n'en avais jamais vue, un abreuvoir automatique, tiens, je n'avais pas bu depuis deux jours, c'est vrai. Et une grande auge, pleine à craquer d'un mash composé d'avoine, orge, flocon d'avoine, blé, maïs... Ainsi que du foin répandu dans un filet. C'était somme toute un endroit attirant. Mais je ne pouvais pas me détendre tant qu'Il ne m'aurait pas laissé tranquille.

L'homme en question me détacha précautionneusement pour ne pas se faire mordre, puis bougonna quelque chose comme: "Eh ben , j'aimerais pas être à la place de sa proprio tiens!"

Ouf, apparemment, ce n'était pas lui mon propriétaire.

Il ferma la porte. Je pouvais même sortir la tête pour regarder toute l'écurie! Pas comme dans le centre équestre où j'étais resté un an, qui avait équipé ma porte de barreaux...

Je bus longuement, mais lentement, puis m'attaquait à la nourriture, et dormit un petit peu, profitant de ce moment de répit, cela faisait tellement longtemps que je n'en avais pas eu....

Je suis encore dans mon box, je tourne en rond, les autres chevaux me regardent bizarrement. Je les ignore et les considère avec mépris. Sauf deux, qui m'ont l'air gentils. Une jument apaloosa, et un irish cob pie gris. Ils me regardent gentiment, et je fais de même. Je ne suis pas agressif par nature. J'ai juste un trop plein d'énergie permanent, et j'aime ma petite indépendance quand même. Bien sur, comme tout étalon, je fais le beau quand je vois une jument.

Mais j'entends des pas, pas ceux de l'homme, une démarche légère, sautillante, et c'est ainsi que j'aperçois une fille d'environ 18 ans, qui vient se planter et me parle calmement, gentiment:

"Bonjour, je m'appelle Jeanne, j'ai 18 ans, je suis palefrenière ici, et j'habite au dessus de l'écurie. Ma meilleure amie est Leïla, c'est la propriétaire de l'étalon pie gris que tu vois là-bas, Dimanche. Et la jument apaloosa qui te regarde, c'est Sacha, son propriétaire s'appelle Jack, il est aussi très gentil."

Sur ces mots, que j'appréciais car maintenant je situais un peu mieux les personnes et équidés qui m'entouraient.

Elle me sortit du box, non sans mal, car je ne la connais presque pas. Elle me pansa, ce que j'appréciais, puis amena une selle bizarre très large. A vrai dire, je n'en avais jamais vraiment porté... Pareil pour le filet. Mais si! C'était un équipement western. Lorsqu'elle me posa le gros tapis sur le dos, je creusais mon dos, que c'était bizarre! La pose de la selle et le sanglage étaient pire, je sursautais et exécutais un saut de mouton. Jeanne restait neutre, maître de la situation, et elle me respectait, ce qui me poussait à la respecter aussi. Elle pose des bandes de polo, et me sortit de l'écurie. Je marchais, j'étais zen, pour une fois, bien que débordant d'énergie. Je sortais de l'écurie avec mon pas aérien et relevé. J'allais faire un drôle de cheval de western moi.

Aujourd'hui,

Il fait vraiment chaud. La température dans l'écurie est élevée. Je tourne dans mon box,bois de l'eau, me roule dans la paille, pour ébouriffer mes poils et laisser passer l'air.

Jeanne vient me voir, et je dois avouer que je suis très content de la voir aussi! Elle me panse, et me passe une éponge humidifiée sur la tête, ce qui me fait le plus grand bien. Puis elle me selle, me mets un filet, me tresse la queue et la crinière, -pour avoir moins chaud- m'a-t-elle dit. Enfin, nous sortons de cette salle trop chaude à mon goût.

En direction de la carrière, pour du dressage d'après moi...

Désoél du retard !

+ 9 pts bonus

T'inquiètes pas c'est les vacances pour tout le monde :p
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Aujourd'hui, Jeanne vint me voir de bonne heure.

"Hey! Comment ça va?" Je réponds par un petit hennissement. Et comment! J'ai une folle envie de me dépenser, encore encore et encore!

"Aujourd'hui, nous allons nous baigner!!!" Génial!

Elle me sort, me fais tous les soins d'usage, puis me mets du produit anti taon et moustique. Elle me mets un licol qui ne craint pas l'eau, et y noue une grande longe de chaque côté, pour faire office de rênes.

"Comme on ne connaît pas bien l'endroit où l'on va, je ne pourrais pas te monter en liberté, tu comprends? Déjà c'est bien en licol et à cru non?"

Mais oui! Je frappe de l'antérieur et souffle dans son cou. Elle rigole. Elle grimpe sur mon dos et je sors au grand trot de l'écurie!


C'est parti

"Aujourd'hui Brisingr, on va faire du horse ball., comme quand tu as joué au ballon avec Sacha, mais cette fois ci , se sera pas au pré."

Bon, je m'en fiche, j'aime bien les ballons, mais l'idée de faire quelque chose que je ne connais pas me fait un peu peur.
Jeanne arrive avec son chariot rempli de matériel en tout genre.

Elle me demande mon pied, que je lui tends nerveusement, puis, comme j'en ai assez, je le repose, et me prend une claque sur l'épaule! J'essaye de lui mordiller le bras pour l'intimider, mais j'obtiens une réponse, du genre: "Arrête de faire ton étalon!"...

La soirée commence bien! Elle vient me voir moins souvent, surement à cause de son emploi du temps, mais du coup je suis énervé de rester dans mon box!

Elle m'étrille, mais je suis déjà propre, me bouchonne, passe une brosse douce, puis une éponge et un lustrant.

"Ah, oh fait, tu vas t'entraîner avec F Mông, fais lui bonne impression!"

Je ne connais pas F Mông , c'est une humaine ou une jument?!

Elle me met un tapis, un bon amortisseur, une selle légère, et un collier d'épaule. Elle me met un filet, avec une muserolle croisée, qui me ferme la bouche, et y fixe une martingale amovible. Puis, elle passe en dessous des étriers une lanière, qui me chatouille un  peu quand elle m'effleure.

Ensuite, elle met sa bombe, prends mes rênes, et nous partons.

+ 2 pts bonus