On se détend...? [ Ouvert ]

Pendant le cours particulier de saut, la monitrice avait rappelé Alice pour lui dire que j'étais trop tendu et qu'une petite ballade nous ferait du bien. Donc déja j'avais envie de répliquer "C'EST DE MA FAUTE PEUT-ÊTRE???" parce qu'excusez moi à part du saut et du dress Alice ne s'intéresse à rien d'autre. A part me faire essayer des tas et des tas de matos ( couvertures, guêtres, licol) qu'elle achète par milliers pour voir ce qui va le mieux. J'ai bien essayé de l'écraser au box mais elle a prit l'habitude d'emporter sa cravache avec elle. Du coup, elle était vachement stresser parce que peut-être que le fait que je sois tendu va nous faire perdre la prochaine compet vous comprenez c'est important.
Bref, on était parties en ballade à la plage. L'air iodé pouvait me faire du bien selon elle. Pas question en revanche d'abandonner tout dressage et dès notre arrivée elle me demanda du pas espagnol. Je refusais d'obtempérer: entre nous, c'était une tension constante, un combat permanent. Elle s'énerva et frappa des talons sur mes côtes. Je m'arrêtais instantanément de marcher. Là, elle me saoûle.
" Tao? TAO! Avance! Dépêche toi! "
Elle tape plus fort. Ok, deux options, un, j'embarque, deux, je me roule par terre et l'écrase. Mais j'risque de finir en lasagnes... Alors que je me tourmentais à choisir, on entendit des sabots s'approchés.

L’étalon regardait avec surprise la jeune fille qui lui mettait avec douceur une selle sur le dos. Aujourd’hui, au lieu de travailler dans le rond de longe comme ils avaient l’habitude de le faire, Alice l’avait emmenée à l’air d’attache. Elle l’avait brossée longuement en lui murmurant nombreuses chose, puis elle avait pris les équipements tout nouveau qu’elle venait d’acheter pour lui. Le tapis était noir avec écrit Joly Jumper en blanc dessus. La selle et la bride était aussi noir et confortable.
Alice l’emmena ensuite dans le manège, ou elle monta sur son dos avec délicatesse. Même si le cheval regrettait de ne pas faire leur travail à pied, il était content de découvrir enfin l’équitation avec la jeune fille. Alice était relativement légère. Même s’il avait connu cavalier plus performant, elle ne le gênait pas et montait assez bien.

Après une petite détente au pas et au trot, elle le mena dehors ou elle prit le chemin pour aller à la plage. Il était alors très content, il sortait si peu en extérieur ! Même s’il était calme, il marchait rapidement, les oreilles pointées en avant, regardant à droite et à gauche à chaque pas. Enfin, le sol devint du sable chaud et l’odeur salée de la mer parvint jusqu’à leur narine.
Là, se trouvait déjà un magnifique étalon espagnol qui venait de s’arrêter sous les talons pourtant énergique de sa cavalière. On pourrait croire qu’entre étalon, le selle français pourrait s’énerver de sa présence. Seulement, aucune jument n’était là et il n’avait pas vraiment besoin, pour le moment, de prouver sa force. Ou à peine, du moins.

Alice le mena tranquillement vers le cheval ou sa cavalière tentait de le faire avancer. Quand il sentit sa cavalière serrait ses doigts ainsi que ses jambes, il s’arrêta à deux mètres de l’autre étalon.

« Bonjour, je suis Alice. J’ai déjà vu ton cheval, à la même écurie que Joly Jumper, ce cheval ci. Cela fait longtemps que tu es ici ? »

Pendant que sa cavalière attendait la réponse de la deuxième, l’étalon bai regardait l’autre étalon et perçut la tension qui régnait entre les deux. Cette tension lui faisait penser à celle qui avait entre lui et Kiara, en plus forte. Curieux, il demanda :

« Bonjour, je suis Joly Jumper comme tu as pu entendre. Vous ne semblez pas trop vous entendre, je me trompe ? »

Le mors pressait ma bouche de façon désagréable, mais je ne me laissais pas faire pour autant et arriver à tourner la tête pour apercevoir les nouveaux arrivants. Un grand cheval de selle, un étalon, arrivait d'un pas rapide vers nous. Quelque chose de bizarre me tourmentait sur cette scène que je n'arrivais au départ pas à déterminer - avant d'apercevoir la cavalière qui le montait. Un sourire aux lèvres, la main légère, ils paraissaient s'entendre à merveille. C'est les duos comme ça qui me font encore penser que les Humains ne sont pas tout odieux. La pression se relâche soudainement pour moi- on dirait que ma cavalière porte elle aussi son attention vers les nouveaux arrivés. Elle semble les attendre.
Je connais ses amies , qui viennent de temps en temps, elles sont comme elle, elles adorent tresser mes crins avec des élastiques roses fluos puis prendre des photos avec moi en mode " kikoolol" selon Loulou.
Le cheval s'approche, je distingue rapidement que c'est un selle français , bien proportionné et gambadant comme une biche ( c'est un compliment).

La cavalière s'arrête non loin de nous. "« Bonjour, je suis Alice. J’ai déjà vu ton cheval, à la même écurie que Joly Jumper, ce cheval ci. Cela fait longtemps que tu es ici ? » Ma première réaction; elle aussi s'appelle Alice. Je sens la mienne se raidir, en général elle n'est pas les filles qui ont le même pull qu'elle - alors j'imagine pour le prénom. Elle s'empresse de répondre de sa voix snobinarde: " Enchantée Alice, on dirait qu'on a le même prénom [elle rigole]. Oui il me semble d'avoir aperçu ton... Joly Jumper . Je suis ici depuis quelques jours.[ Elle marque une pause, le temps d'écarter une mèche qui dépasse de sa bombe avant de me désigner.] Et voici Tao d'Illusion, mon cheval."

Elle se penche au dessus de mon encolure et ébouriffe mes crins comme si on était deux bons amis, je la laisse faire d'un air blasé, heureusement, j'aperçois à mes côtés un allié de taille qui a paraît comprendre ce qu'il se passe. « Bonjour, je suis Joly Jumper comme tu as pu entendre. Vous ne semblez pas trop vous entendre, je me trompe ? » Je tourne l'encolure vers lui, ma cavalière paraît me laisser un temps de répit pendant la discution.
"Enchanté Joly Jumper! Appelle moi Tao. [ Parce que Tao d'Illusion, ça va un peu mais c'est trop long.] T'as vu juste, elle et moi c'est pas du tout ça. Toi en revanche t'as de la chance avec ton Alice, nan?"
Ptêtre que les apparences sont trompeuses et qu'ils se détestent, mais je ne crois pas.

« Enchantée Alice, on dirait qu'on a le même prénom. Oui il me semble d'avoir aperçu ton... Joly Jumper. Je suis ici depuis quelques jours. Et voici Tao d'Illusion, mon cheval."

L’étalon ainsi que sa cavalière furent un peu surpris de la voix de l’autre bipède. Elle ressemblait à celle des gosses de riche qui pensait pouvoir avoir tout en un simple claquement de doigt. C’était presque la même voix que la jeune fille de 16 ans qui n’avait pas voulu de Joly Jumper quand il était jeune. Rien qu’en ouvrant la bouche, elle faisait une mauvaise impression au cheval.
Elle semblait superficielle, snob et fière d’avoir un cheval qui valait surement cher. Il était vrai qu’avoir un PRE n’était pas donné. Il fallait généralement pas mal d’argent pour pouvoir l’acheter. De plus, les très beaux équipements que portait l’étalon confirmaient que la cavalière possédait une bonne tirelire.
Quand la jeune fille se pencha pour ébouriffer les crins de son destrier, l’étalon crut alors qu’il s’était trompé et qu’en réalité le couple s’entendait bien, ce qui était une fort bonne chose. Malheureusement, Tao avait vite rétablit la vérité :

«Enchanté Joly Jumper! Appelle-moi Tao. T'as vu juste, elle et moi c'est pas du tout ça. Toi en revanche t'as de la chance avec ton Alice, nan? »

Joly Jumper eut de la peine pour Tao. Ce n’était pas vraiment joyeux tous les jours d’avoir un cavalier avec qui on ne s’entend pas sur le dos ! Il avait connu cette même impression avec Kiara, et encore il savait qu’elle était très douce et gentille par rapport à d’autre cavalier. Heureusement, il avait effectivement de la chance avec Alice. Elle était une incroyable bipède et malgré ses efforts pour ne pas s’attacher à elle, de peur de la perdre, il n’avait pas réussi vu sa douceur.

« Oui, on s’entend vraiment bien tous les deux. C’est d’ailleurs la première fois qu’elle me monte dessus ! Avait répondu l’étalon, emporté par l’euphorie de sa première sortie avec sa cavalière. Revenant à la tristesse que devait éprouver Tao, il rajouta. Ne t’inquiète pas, ton tour viendra ou tu auras la même chance que j’ai. Il faut juste être patient. »

Quant à la cavalière du selle français , non découragée, elle continuait à se présenter avec enthousiasme en faisait échapper un rire.

« Oh bah bienvenue ! Ton cheval est vraiment magnifique ! C’est une race espagnole non ? Et il a l’air jeune… On marche ? »

Je crus déceler une pointe de compassion dans le regard de Joly Jumper, et à ce regard j'eus l'impression qu'il avait déja connu ma situation, mais je ne pouvais en être sûr, aussi décidais-je de ne rien dire.
« Oui, on s’entend vraiment bien tous les deux. C’est d’ailleurs la première fois qu’elle me monte dessus ! (Il y eut un moment de silence)Ne t’inquiète pas, ton tour viendra ou tu auras la même chance que j’ai. Il faut juste être patient. »
J'avais vu juste, de toutes façons, j'avais peu de chance de me tromper tellement qu'ils respiraient l'harmonie, le bien être. Il avait l'air complètement détendu, abandonné aux rênes de sa cavalière car il pouvait lui faire confiance. Elle de son côté, tranquillement assise sur lui, faisait attention à ces gestes pour ne pas le blesser et était complètement à l'écoute de son destrier.

" Ca se voit, j'veux dire, ça se voit que vous vous entendez bien. [Nouveau silence, plus court, j'hésitais en entendant sa phrase à expliquer ma situation, mais c'était une longue histoire] J'ai déja connu ce bonheur, j'attends juste qu'il revienne. La chance va tourner."

J'écoutais d'une oreille distante la conversation de nos cavalières. Mon Alice était fidèle à elle même, quand à la jeune fille qui lui faisait face, elle se montrait souriante mais je me doutais qu'elle n'était pas bête. Rien qu'à la voix on devine que ma cavalière est une vermine sous ses airs de fille à papa.

« Oh bah bienvenue ! Ton cheval est vraiment magnifique ! C’est une race espagnole non ? Et il a l’air jeune… On marche ? »
Et elle faisait un compliment en plus de ça. Vraiment sympa. C'est vrai que je suis beau moi, vous trouvez pas? Cette jolie robe, ce regard pétillant... Bref. Ma cavalière s'empressa de répondre:
"Oui je sais, il est merveilleux. C'est un Pur Race Espagnole exactement, de très bonnes origines[ j'aime bien qu'on dise des trucs sympas sur moi, mais là c'est plein de mauvaises intentions, comme si elle exposait sa nouvelle bague pour frimer]. Toi aussi ton cheval est euh... beau. Oui, on y va."

Dire que Joly était beau était un euphémisme, c'est un magnifique cheval de selle à l'allure fière; mais Alice ne l'aurait jamais avouer, elle tenait à avoir le meilleur cheval. Je lançais un regard désolé à Joly tout en me mettant en marche sous le coup de talon sec de ma cavalière qui refusait de me faire avancer par des aides plus douces. Heureusement, faire cette ballade en compagnie du SF agrémentait cette journée qui s'annonçait pourrie avant cela. Vu qu'on marchait côte à côte, je continuais la conversation:
"Et donc... Vous vous connaissez depuis peu avec Alice?"

« Ça se voit, j'veux dire, ça se voit que vous vous entendez bien.*pause* J'ai déjà connu ce bonheur, j'attends juste qu'il revienne. La chance va tourner. »

Joly lui adressa un regard de compassion. Décidément, Tao n’avait vraiment pas de chance. Encore, quand on n’avait pas connu cette complicité cheval/cavalier, ça ne pouvait pas nous manquer, puisqu’on ne connaissait pas ! Mais dès qu’on connaissait, cela devenait plus dur. On regrettait alors cette complicité alors qu’on avait à ce moment-là un bipède exigeant et qui se fichait de vous.

« Oui je sais, il est merveilleux. C'est un Pur Race Espagnole exactement, de très bonnes origines. Toi aussi ton cheval est euh... beau. Oui, on y va. »

L’étalon bai admira une nouvelle fois le beau cheval à ses côtés. Il est vrai que les chevaux de type espagnol étaient d’une beauté incroyable, qu’il aurait parfois bien voulu avoir. Avec une belle crinière qui tombait sur une encolure puissante et des allures si gracieuse, Tao était comme disait Alice un cheval magnifique.
L’espagnol adressa un regard désolé vers l’autre étalon, qui sur le coup ne comprit pas. En cherchant quelques secondes, il comprit que c’était face au « euh…beau » d’Alice. Honnêtement, Joly s’en fichait. Il se trouvait lui-même moins beau que Tao, cependant il ne regrettait pas de laisser de côté les allures si gracieuse propice au dressage pour sa légèreté pour pouvoir sauter des obstacles.
Quoi qu’il en soit, ils se mirent ensemble en marche. L’un sous un coup de talon sec et l’autre avec un claquement de langue et un mouvement d’assiette. Puis Tao demanda :

« Et donc... Vous vous connaissez depuis peu avec Alice?
-Ça fait deux mois je crois… Jusque-là on faisait du travail à pied, dans le rond de longe. *pause* Et toi, ça fait donc quelques jours que tu es avec Alice ou vous vous étiez ensemble avant d’arriver ici ? »

On se mit donc en marche. Le vent soufflait assez fort ce jour là, faisant voleter ma crinière et l'enmêlant peu à peu, heureusement pour Alice ce ne serait pas à elle de les défaire. Elle ne s'occupait que de me tresser les crins, j'étais aujourd'hui orné d'une ridicule tresse à la queue nouée d'un élastique blanc. Je ne lui avais pas faciliter la tâche, ça non, mais il faut croire qu'on a au moins un point en commun, on est têtus. En réponse à ma question, l'étalon répondit:

-Ça fait deux mois je crois… Jusque-là on faisait du travail à pied, dans le rond de longe. *pause* Et toi, ça fait donc quelques jours que tu es avec Alice ou vous vous étiez ensemble avant d’arriver ici ?

Deux mois seulement. Mais on dirait qu'elle avait prit le temps de ne pas le monter au départ, pour bien poser les bases. Il y a des chances qu'elle s'entende avec Lou. Non, vraiment.

" T'en as de la chance! (Je secouais la queue en relevant la tête au bruit des mouettes) En fait, on s'est connus quelques jours avant que j'arrive ici. Ca fait vraiment pas longtemps qu'on est ensemble."

Et j'espérais que le temps avec elle passerait le plus vite possible. Mais pendant qu'elle bavardait avec la cavalière de Joly, elle en oubliait que j'étais au bout des rênes,et on marchait à un pas si détendu qu'on se serait crus en monte western. J'hésitais d'ailleurs à l'embarquer , mais j'étais en pleine conversation avec Joly, alors autant ne pas gâcher cette éventuelle amitié.
Mes pattes détendues, libre de toute contraintes ne regrettaient pas les guêtres et j'en venais à apprécier cette ballade.

« T'en as de la chance. En fait, on s'est connus quelques jours avant que j'arrive ici. Ça fait vraiment pas longtemps qu'on est ensemble. »

Joly Jumper acquiesa d’un signe de tête. Oui, il avait tellement de chance d’avoir Alice. Sans elle, il serait peut être resté avec Kiara comme cavalière ou quelqu’un de pire. Aujourd’hui, il était heureux. Grâce à elle.
Cependant, il s’en voulait d’être heureux tandis que d’autre, comme Tao, était malheureux avec leurs cavaliers. Certains étaient martyrisés, frappés, tués. Il songea avec horreur à tous ces jeunes chevaux qui, comme lui, atterrissait chez un homme qui les débourrer férocement. Avec de la chance, leurs cavaliers étaient bien plus doux, mais certains étaient horrible. Les chevaux, traumatisés, finissaient généralement dans ce camion horrible et puant.
Il secoua la tête et sortis de ses pensées avant qu’il ne s’enfuit comme un débile parce qu’il avait peur de ce qu’il aurait pu lui arriver. Ou de ce qui pourrait arriver.

Il observa alors la mer, étendue d’eau gigantesque ou les vagues venaient doucement caresser la plage. Le soleil surplombait cette immensité bleue. C’était magique, comme endroit.

« Ou était tu avant d’être avec elle ? Demanda-t-il soudainement à son compagnon, curieux. »

Après un court silence, Joly demanda:
« Ou était tu avant d’être avec elle ? »
Si Tao sentait la question arrivait, il avait préféré ne pas en parler avant, c'était limite mieux qu'on lui tire les vers du nez. Exposer son histoire était une chose qui , bien qu'il l'assumait, était embarassante avec certains chevaux. Il n'aimait pas lire la pitié dans leur regard, car même s'il était content d'avoir du soutien et de la compréhension, s'apitoyer sur son sort n'arrangerait rien. Pourtant, il sentait que confier son histoire au cheval à ses côtés pouvait le soulager d'un poids: un cheval partagerait son présent tourmenté, et s'il n'aimait pas nouer des relations d'amitiés trop rapides, il décida de faire une impasse et laisser son instinct le guider.

"En fait... les mots lui manquaient, et il voulait résumer un maximum pour ne pas trop s'étendre. Je n'appartenais pas à Alice avant, mais à une autre jeune fille qui a dû me vendre à causes de problème de ...d'argent. "
Cette notion d'argent était encore très floue, je ne connaissais ce mot qu'après avoir entendu le père de Lou ainsi que celui d'Alice discutés, mais ça me semblait très important pour le commun des mortels, et apparemment nécessaire pour me garder aux côtés de Loulou.
Je m'arrêtais là pour l'histoire, s'il voulait en savoir plus, il me demanderait, mais je ne voulais pas l'ennuyer avec d'éventuels détails de ma vie. Au dessus de notre conversation; j'entendais mon Alice proposait de faire un peu de trot, sur quoi elle s'apprêta à me talonner vivement en attendant la réponse de son interlocutrice. Elle a beau savoir sauter à merveille, revoir ses aides l'aiderait sûrement beaucoup...

« En fait...*pause* Je n'appartenais pas à Alice avant, mais à une autre jeune fille qui a dû me vendre à causes de problème de ...d'argent. »

Joly acquiesça une nouvelle fois de la tête. Plus Tao lui racontait sa vie, plus il était désolé et se sentait proche de lui. Il est vrai que dans l’écurie, il n’avait rencontré que des chevaux qui avaient eu une vie plutôt simple. Ils étaient nés dans un élevage, ou chez un particulier, ils ont été vendus après un moment et ont atterris ici avec leurs propriétaires. Ou ils venaient de centre équestre. Bref, peu avait été arraché à leurs repères pour atterrir avec quelqu’un de mauvais. Ils avaient de la chance, ces chevaux-là.

Il voulut faire un commentaire à son camarade, mais la pression sur son flanc et le claquement de langue qu’il entendit lui indiqua qu’il devait partir au trot. Il s’exécuta mais fut surpris en sentant ses sabots s’enfoncer dans le sable. Il trébucha en se rattrapant néanmoins et essaya de continuer tant bien que mal. Il était allé une seule fois à la plage avec Mélanie mais ils n’avaient fait que marcher. Il se souvint que juste à côté de la mer il s’enfoncerait moins. Il ralentit et, une fois sûr que son compagnon était bien devant, il se décala vers la mer. Il sentit les vagues lui chatouillait agréablement la fourchette. Ses sabots s’enfonçant moins, il partit dans un grand trot et retourna à la hauteur de Tao.

Tao + 8
Joly + 7

Je verrouille car trop longtemps sans réponses.

» Let's go ! ♫ (Ouvert)
» Khaleesy au pré (ouvert)
» Arrivée (RP ouvert)
» Brisingr En Promenade [OUVERT]
» Callisto en dressage [Ouvert]