Arrivée de Zarafa. |-| Libre.

On roule. Vroum, vroum. J'entends des bruits devant. Des "J'espère qu'elle va bien" "J'espère qu'elle va pas me démonter". Je mâchouille ma paille moi. Dans ma tête, je repense à Camille. Je ne l'ai pas vu depuis plusieurs mois. Il me manque, mais à mon avis il est en Islande avec Zagraffe et sa promise, Marie-Louise. Zagraffe... Je souris à son souvenir. Il tirait la langue au box, il remuait son popotin de gauche à droite en cours... Un vrai pitre. Ouais, j'étais amoureuse. Mais c'est du passé... Limite c'était un grand frère pour moi. Mais le monde a changé. Peut-être que... Non.
Je secoue la tête. Tintement du fer de la longe contre la paroi du box mobile. Puis on s'arrête. Un grincement. Deux grincements. Des bruits de pas sur le gravier. On ouvre la porte derrière moi. Un homme baraqué me détache et me sort. Je tire sur la longe mais il est trop fort pour moi. En plus, un petit homme roux me tient au niveau du licol. Je suis encadrée. Puis ils m'attachent à une barre. Ils courent refermer la porte du box mobile, puis viennent me détacher.
J'entre dans un grand box, au début de l'allée. Marqué à mon nom, un beau "Zarafa" en lettres dorées orne ma porte. Avec en dessous, en penché "des Crins Dorés". Puis il est marqué le nom de mes parents et de mes grands-parents maternels et paternels. Puis ma race. Je hennis à l'intention des autres chevaux, pendant que les deux hommes partent. Je ronfle et pousse des petits "euheuheuh" pour attirer les étalons. Vu que ça va être la saison... Autant commencer à opérer niveau charmes. J'observe. Ils sont pas mal les étalons, de ce que je sens. Il y a des juments aussi, mais je les ignores. Je soupire.

Il fait tout noir dans le van, je déteste ça, et je tape, tape, tape pour qu'on m'ouvre quand je sens que nous ralentissons et que tout s'arrête, enfin. J'hennit, et sens la présence d'autres chevaux. Puis j'entends leurs voix odieuses, celles de ceux qui m'ont enfermé là-dedans et trimbalé pendant deux jours entiers, sans vraiment voir l'extérieur. Je me sens plein d'énergie, et je n'hésiterais pas à m'enfuir et à taper si on ne me fait pas trotter. La porte s'ouvre, ils enlèvent tout ce qui me tenait prisonnier, et je recule de moi-même, à fond, et tente de continuer seul, mais on attrape ma longe et on m'en met une autre sur le licol. Je me cabre, et deux personnes tirent vers le bas. Oui, depuis le début du voyage, ces imbéciles sont obligés d'être à deux pour pouvoir me contrôler, mais ils ont quand même du mal à le faire. J'hennit, et mets la queue en panache, quand j'entends les hennissements des juments qui me répondent et j'aperçois un autre van non loin, avec une petite jument tout juste sortie. C'est le moment des arrivées dites donc. Elle ronfle comme pour m'appeler, et je me dirige vers elle, mais on me tire dessus. S'en suis alors un formidable coup de mouton, et je peux avancer vers la jument, les bipèdes quelque peu secoués.

Un hennissement. Un étalon. Je sors la tête de mon box, les oreilles en avant, la tête tournée pour voir ce splendide mâle. J'adore sa tête. Noire et blanc, avec la peau rose pâle. Je fonds littéralement. Doucement, je fais un petit "euheuheuh", pour l’attirer encore plus vers moi. En fait, il a réussis à supprimer la force des deux jambes sur lui. Qu'est-ce qu'il a l'air fort ! Je souffle fort, les naseaux dilatés, la queue en panache. Puis je commence à taper sur ma porte. J'entends un "Eh ! STOP !", mais je n'y fais pas plus attention que ça. Je continue. Mais il y a un coup de patte sur les barreaux. Je m'arrête, poussant un dernier "euheuheuh" à ce nouveau.

" Dis, moi c'est Zarafa. Et... vous ?"

La jument est dans l'écurie, où l'on me conduit, dans le box voisin, le seul encore libre, je suis tout énervé, mais j'apprécie cependant que ma porte ne compote aucun barreau et que je puisse tendre la tête vers le box d'à côté, pour renifler ma voisine de box, les naseaux dilatés. Quand cette occupation me lasse, je tourne en rond dans mon grand box et me cabre, je m'ennuie. On m'apporte une ration de granulés, que je mange bien rapidement, puis on me laisse là. Je me décide à répondre à la question de la jument, que j'avais entendu, mais à laquelle je n'avais pas accordé d'importance. "Je m'appelle Royal"

Il est installé juste dans le box à côté de moi, sans séparation... Je me tourne vers lui et arque l'encolure pour le sentir. Il sent le renfermé, mais aussi la poussière, l'air chaud, les boxes portatifs. Mais au final, il garde toujours son charme. Puis j'essaie de le mordiller un peu, mais je n'ai pas le temps, je dois vite me reculer. L'étalon se cabre, il semble lassé. Alors il tourne en rond dans son box.

Royal. Très joli nom, il en impose, comme son style naturel. J'ai les yeux pétillants et grands ouverts, oreilles en avant, queue bien en panache. Si j'étais moins coincée, j'aurai fais pipi mais chuuut.

- Dîtes, vous venez d'où ? Vous m'avez l'air très actif en tout cas ! Une sortie au pré vous ferai le plus grand bien. A moi aussi d'ailleurs, je n'ai pas eu beaucoup le temps de bouger et de galoper dans ces boxes portatifs !

La jument a l'air un peu gênée, je veux galoper j'en ai plus qu'assez. Je lui réponds rapidement:"tutoies moi ça ne me dérange pas, je déteste rester enfermé, et on ne me demande jamais mon avis pour savoir où est-ce que je veux être, les bipèdes se donnent beaucoup de mal à construire des boxs, alors qu'un pré est bien plus simple et bien mieux. Je viens de beaucoup d'endroits." Puis, en ayant plus qu'assez de rester enfermer, cela fait 2 jours que je n 'ai pas pu trotter, je me mets à frapper, fort, très fort, et longtemps contre ma porte de box. Et je ne m'arrête pas, jusqu'à ce qu'on accourt, me mettant un licol, et me menant hors du box en marmonnant des paroles qui n'avaient pas l'air très agréable. Je lançais un air narquois à Zarafa, et lui dis: "fais comme moi si tu veux sortir, ne te laisse pas marcher sur les pieds." Je partis au grand trot en direction du pré, adoptant mes allures relevées, port de tête haut, et oreilles en avant. Le bipède du courir pour rester à ma hauteur, totalement soumis.

J'ai besoin de le rejoindre. Alors je tape, je mords la porte de mon box. On ne cours pas. Alors je me retourne et tape fort des postérieurs. Le bois grince, je tape encore et encore. Un bipède me crie de m'arrêter, mais je continue. Puis, enfin la délivrance. Une jeune fille me passe un licol et ouvre la porte. Alors je bondis pour partir en avant, puis je rue et continue d'avancer. Je bondis partout, à chaque instant. On me dit de me calmer, je n'écoute pas.
Alors elle cours devant moi. Sauf que je galope à fond de train à sa suite. Je la bouscule et lui fais lâcher la corde. Alors je fonce. Heureusement, devant le pré de Royal, il y a encore l'homme. Il me freine, m'attrape et me mets dans le pré, en détachant juste la corde. Je bondis de joie et pars à fond dans tous le pré.

Invité

-J'espère qu'elle va pas trop être chiante ici...
-J'espère aussi, je pense que la cavalière va être heureuse avec ce bijou...
Voilà, il ne faisait que répéter ce genre de paroles, je suis dans une grande boîte, accompagné de pleins d'autres de chevaux... La boîte ralentit, une porte s'ouvre, un bipède s'approche de moi, prends ma longe et me sort... Une fille d'une quinzaine d'année m'attendait... Quand je sortis, je lâcha un petit hennissement, appelant des compagnons comme moi. Elle prit ma longe, je tire un peu pour brouter, elle me tira plus fort... Tu veux jouer ? Je me cabra, elle dut lâcher, et je partis brouter, elle vint me récupérer, et m'amena dans un pré, il y avait deux chevaux dans des prés voisins. Quand elle m'eut lâché, je bondis en l'air, en enchaînant ruade, coup de cul, saut de mouton, et à la fin, je me cabra, et partis plein cul galop. Puis, je m'arrêta devant le parc de mes voisins.
Salut, moi c'est Chanel !
Leur dis-je.

Je bondissais, galopais, ruais à n'en plus finir, quand une nouvelle jument vint dans un pré voisin. Je hennis, et fit mon fier. "Je m'appelle Royal" . décidément, tout le monde débarquait aujourd'hui. Des bipèdes me regardaient en parlant, je les ignorais royalement, et je continuais de galoper, sans m'arrêter, le défouloir n'était pas fini, il ne faisait que commencer. Je me cabra et hennit, la queue en panache, les naseaux dilatés, et couru le long de la clôture pas si haute que ça séparant mon pré de celui des deux juments,qui étaient ensembles.

Invité

Royal, ça lui va bien... Quand il finit sa phrase, je me cabra devant lui, avant qu'il ne parte. La bipède qui m'avait amené ici, nous regardait, elle souriait, elle avait l'air gentille mais, là, je m'en contre-fiché, je voulait jouer moi, j'étais encore jeune, y'a pas longtemps que mon truc où on m'apprend comment je dois me laisser faire monter dessus est fini... Je me roula, c'était cool, puis je me releva, et une vilaine mouche me piqua, je fis un énorme bond, en montant le cul, et partis à fond à côté des fils.

Une autre jument arrive. Je commencer à ronfler furieusement, surtout lorsqu'elle parle à Royal. Elle fait n'importe quoi. Vu que ça m'agace, je lève un peu mes membres avants, puis je fouaille nerveusement de la queue, les oreilles s'agitant en tous sens. Dès qu'une mouche la pique et qu'elle bondis, je souris. Je trotte queue en panache vers Royal.

- Donc, toi, ta technique c'est d'en faire voir de toutes les couleurs aux cavaliers ? Cool alors ! Moi aussi je fais beaucoup ça, je déteste les coups de talons, les pressions, bref, je ne marche qu'à la position du cavalier, sinon je mets par terre.

Invité

L'autre jument n'avait pas trop l'air de m'apprécier, elle préférait Royal, c'est normal, mais, moi j'avais envie de jouer, j'arriva discrètement par derrière, et lui mordilla les fesses, puis partis en saut de mouton... La joie de vivre les amis !

L'autre arrive et mord mes fesse. réflexe, elle e prend un coup de sabot dans la tête en repartant. Vu qu'elle part, je pars plein gaz à sa suite et lui mords les fesses. Je vais lui apprendre la vie ! Alors je me mets à accélérer encore et encore avant de la doubler et de piler, de sorte à se qu'elle doive s'arrêter. Je me cabre et boxe l'air de mes sabots, je hennis furieusement. Je me repose bien au sol et souffle fort, naseaux dilaté et oreilles plaquées en arrière. Je lui mets un petit coup de sabot avant.

Invité

Je me pris un coup, puis elle me coursa et se cabra... Faisant 20 centimètres de plus que cette jument, je me cabra à mon tour, les oreilles plaquaient, sans pour autant lui donner des coups. Pour moi, ce n'est qu'un jeu... Puis mes antérieurs retouchèrent le sol. Je partis dans un coin, brouter... Pffff, faut s'amuser dans la viie.

Mécontent, je regarde les juments s'amuser sans moi. Je cours d'un bout à l'autre de la clotûre, et fais mon fier, je me suis, je dois dire, bien défoulé. Mais j'ia envie de leur parler un eu, histoire de renforcer les liens. Alors, la queue en panache, j'hennis et adopte un galop très relevé, pour attirer leur attention.

Royal galope, il nous réclame. Alors je galope vers lui, tête haute, naseaux dilatés et queue en panache. Qu'est-ce qu'il est beau quand même ! Je me cabre devant lui. Je l'admire, aussi grand et aussi rayonnant que lui, difficile de faire mieux.

Invité

Royal hennit, je me retourna, prit le trot, un trot assez allongé, et la tête bien haute. Je m'approcha des fils, et en toucha un... Pas de jus, c'est bête ça ! J'hennis, tel une vraie jument.
Il n'y a pas le jus !
Dis je joyeusement.

Mon instinct me poussa à sauter , même si je me dis sur le moment où je franchis cette clôture que les bipèdes allaient s'énerver. Mais qu'en avions nous à faire de ces bipèdes? J'étais avec les juments dans le pré, oreilles en avant, queue en panache, encolure arquée, ronflant des naseaux et hennissant.

Royal prend son élan et saute. Je galope directement à côté de lui, hennissant, toute contente. Il nous a rejoint ! Qu'est-ce que ça fait du bien de pouvoir le sentir à côté de moi ! Depuis que je le désirais...

Invité

Royal nous rejoint, hmmm, je vois une bipède arriver, rooohhh toujours là quand il faut pas...
Maiiis DEGAGE !
Dis je en lançant le cul, elle recula. Je partis rejoindre les deux... Je galopais derrière eux, ils allaient un peu plus vite, j'allongea donc mes foulées pour les rejoindre.

Nous galopions comme des fous, et les bipèdes commençaient à paniquer. Pour je ne sais quoi . On commença à nous encercler, pour réduire notre espace de liberté, et à agiter des licols, longes, cordes, tout pour nous attraper.

Zut ! Je me cabre et reste proche de Royal, je ne veux pas être séparée de lui ! Alors je me colle encore plus à lui, pour bien sentir chacun de ses mouvements. Et je reste tétanisée, oreilles plaquées en arrière, prête à me défendre.

Invité

Tous les bipèdes qui venaient, je les faisait faire demi tour, je leur fonçait dessus, les oreilles plaqués, et le galop allongé, droit sur eux, ils étaient tous partis, je rejoint donc les deux là-bas...

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