Flash à la carrière

séance de saut avec Camilla


Juste après ma dernière séance avec Cécile, je dûs revenir ici. Camilla (l'autre cavalière qui aller m'acheter) mit sa bombe sur sa tête, régla longueur des étriers. Elle vérifia le sanglage. Puis, elle mit le pied dans les étriers, et atterrit sur mon dos. Elle était un peu plus légère que Cécile. Elle vérifia la longueur des étriers. Puis, elle serra les jambes. Je suis parti au pas. Jusque-là, tout allait bien. C'est quand elle me demanda d'aller au trot que ça s'est gâté. Elle me donna un coup d'éperon. Elle n'avait pas tapé fort, mais je n'étais pas habitué aux éperons. Cécile n'en avait jamais utilisé. Je fit un bond en avant, et je suis partis au trot allongé. Camilla s'est penchée en arrière, a tiré légèrement sur les rênes. J'ai trotté normalement un peu stressé, mais je ne savais pas pourquoi. Je regardais les autres chevaux. Aucun d'entre eux n'avait fait deux séances de suite. Camilla me dirigea vers un petit vertical. Juste avant de sauter, elle me donna un petit coup de cravache sur l'épaule. Surpris, j'ai accéléré. J'ai sauté, mais j'ai pris trop d'impulsion. J'ai sauté trop haut. Camilla a soupiré, elle a serré les jambes. Puis, elle mit sa jambe en arrière et fit une rêne d'appui. Comme je ne partais pas au galop, elle me donna un petit coup d'éperon. Maintenant que je savais ce que c'était, je partis tranquillement au galop.

J'ai dû sauter quelques obstacles, faire des passages au galop. Je regardais Cécile, celle ci était triste, car elle ne me possédait plus. Elle regardait Camilla. J trouvais cette nouvelle cavalière trop brute par rapport à Cécile. Elle ne me parlait pas, mais me caressait de temps en temps, quand je réussissait l'exercice. Fort heureusement, elle utilisait sa cravache et ses éperons correctement, et seulement s'il le fallait. Par contre, le père de Camilla me paraissait pas très sympathique. Il criait sans cesse, "allez, cravache le, il ne t'écoute pas !" Elle ne l'écoutait pas tout le temps, heureusement pour moi. Elle me dirigea vers un parcours de petites barres, que je sautais tranquillement. Elle me donna une petite tape affectueuse, quand j'eus fini le parcours. J'avais percuté une barre et son père a hurlé, "cravache le ! Il n'est pas concentré !" Elle m'a donné un coup d'éperon, léger. Et à contre coeur, elle m'a cravaché. Elle n'a pas tapé fort. Moi, j'espérais que son père ne serait pas là à toutes les reprises, sinon j'aurais plein de coups d'éperons et de cravache !! Après 30 minutes d'exercices, Camilla mit enfin pied à terre. Elle remonta les étriers, et j'ai entendu "je l'achète !" J'étais trop triste ! Pourquoi Cécile partait ? Camilla m'emmena à l'écurie.

Ca y est, Emma et moi sommes arrivés ici. Camilla l'a aidée à ressangler. Ca faisait mal, et comme Camilla était près de ma tête, j'ai instinctivement tendu les dents vers elle, et je lui ai mordu le bras. Elle a crié, puis m'a donné une tape sur le nez. J'ai henni, surpris. On en est restés là. Emma a mis son pied dans l'étreir. J'avais remarqué que j'avais une selle western. Emma a commencé à me détendre au pas. Puis, elle m'a fait passer au trot. J'ai obéi, tranquillement. Emma m'a dirigé vers un slalom. Je n'avais presque jamais fait ça. Elle faisait des rennes d'appui sans arrêt. Ca me perturbait, et je me prenait les pattes dans les plots. J'étais déçu. De moi même, je suis retourné au début du slalom, et cette fois ci je n'ai fait tomber aucun plot. J'étais fier de moi. L'exercice avait duré une demi heur. Emma m'avait fait galoper un peu, ça m'avait fait un bien fou. Puis, elle est descendue, et a tendu les rennes à Camilla. Il fallait quand même qu'on s'entraine !

Camilla s'est mise en selle, a réglé les étriers. Puis, elle a pris les rennes, m'a dirigé fermement vers trois tonneaux. J'avais déjà fait ça une fois, mais c'était au trot. Camilla m'a dirigé au galop vers le premier tonneau. Ce que j'aimais cet exercice. Avec souplesse et rapidité, je tournais autour du tonneau. Le dernier, je l'ai frôlé. Il a oscillé mais il est resté debout. J'étais déçu, car c'était déjà fini. Je n'était pas un vrai cheval de western, c'est àdire un cheval qui poursuit des vaches à longueur de journée. Ma discipline restait le saut d'obstacle, et un peu le dressage. Mais j'aimais beaucoup tourner autour des tonneaux, même si les vaches ne m'intéressaient pas. Je les trouvais moches à faire peur ! Leur cornes me donnaient un frisson de peur.

Camilla m'a à nouveau dirigé vers les tonneaux, et cette fois ci j'ai galopé très rapidement, presque un sprint. Je galopais, tournait comme un fou. J'ai henni de bonheur. J'aimais courir, galoper dans les champs, le vent dans la crinière et la queue. J'ai déjà eu l'occasion de galoper sur la plage. Je n'en ai gardé qu'un seul souvenir, un pur bonheur ! Bien sûr, prendre appui dans le sable, quand vos sabots s'enfoncent vingts centimètres dans le sable, c'était fatigant. Mais galoper sur la plage, ça valait le coup de fatiguer un peu, non ? Au dernier tonneau, je ressentit un frisson de bonheur. Je tournais, faisant osciller le tonneau. Camilla était folle de joie. Quand j'avais passé la "ligne d'arrivée" (tracée dans le sable par Camilla) Je vis Emma avec un chronomètre. Elle leva les yeux vers Camilla, avant d'annoncer un nombre. Je n'ai pas bien entendu, mais ce devait être bien car, Camilla hurla de joie, et m'embrassa. Je n'avais pas vraiment compris pourquoi elle hurlait dans toute la carrière, mais j'étais super content d'avoir pu me défouler.

En fait, Camilla me faisait des rennes d'appui, mais s'est vite rendue compte que ce n'était pas la peine, car je tournais de moi même. Elle était fière de moi, je le sentait ! Finalement, elle n'était pas si mal que ça, mais je préférais Emma. Même si celle ci ne m'avait monté qu'une demi heure, j'avais senti qu'elle était plus détendue que Camilla. Elle n'avait pas d'éperons, et n'utilisait sa cravache seulement si je n'écoutait pas.

La séance n'était toujours pas finie. Camilla avait mangé du lion ! Elle me fit repasser au pas, et j'ai pu me détendre un peu. Ca n'a pas duré longtemps, Camilla ne voulait pas que je me refroidisse. Elle m'a fait passer au trot, ce que j'ai fait calmement. J'ai dû slalomer, mais maintenant que j'avais compris ce qu'il fallait faire, je tournais avec souplesse et aisance. Camilla a senti que je pouvais aller plus vite. Elle a demandé à Emma d'écarter un peu les plots, pour pouvoir faire l'exercice au galop. Une fois les plots écartés, Camilla m'a lancé au galop. j'ai d'abord dû faire des voltes de plus en plus serrées, et ensuite, j'ai pu me diriger vers le slalom. Je galopais, tournais avec rapidité. A un moment, j'ai entendu un petit cri, puis mon dos était déchargé du poids de Camilla. J'ai fini mon slalom, avant de remarquer que Camilla était par terre. Oh non, elle allait me punir.

Elle a regardé Emma, avant d'exploser de rire. Je n'ai pas compris pourquoi. Elle est remontée en selle, et nous avons refait le slalom. Camilla a perdu l'équilibre plusieurs fois (je tournais trop vite et trop serré) mais elle n'est plus tombée. Je sentais qu'(on allait faire un malheur au meeting !

Pour la fin de la séance, j'ai fait les trois tonneaux au trot, et le slalom. Puis je suis passé au pas pour reprendre mon souffle (Camilla aussi !) et ensuite, une fois que j'étais calme, Camilla est descendue, et m'a ramené à l'écurie. Je m'étais bien amusé !

(c'est court car c'est la suite du premier message.)

+ 3 en western

Avec Cécile, nous arrivâmes à la carrière. Un parcours de barres assez basses était installé. Chouette, on allait sauter ! Cécile sauta en selle avec légèreté. J’avançai immédiatement.
" Oh ! Doucement mon grand !!"
Elle tira légèrement sur les rênes et me fit marcher calmement. Puis, elle s'arrêta pour ressangler. Elle serra les jambes, m'indiquant le départ au trot. Je trottai calmement, mais ça ne dura pas. Gagné par l'excitation, je partais au trot allongé. Elle voulut me faire tourner à droite, je partais à gauche.
" Flash ! Ca suffit !!"
Elle tira sur les rênes. Je repassait au pas à contre coeur.
"Pourquoi je ne peux pas m'amuser ? C'est pas drôle !"

Elle me fit faire des cercles au pas. Une fois qu'elle me sentait calme, elle passa au trot. Je vis un petit croisillon. Je me dirigeai délibérément vers l'obstacle, allongeai mon trot et sauta 20 cm plus haut. Cécile, cette foi-ci à bout de nerfs, me donna un coup de cravache.
"Ca suffit Flash ! Si tu ne veux pas travailler, tu retournes au box !"
Surpris par ce ton, je me calmai. Ce n'était pas de ma faute, c'était plus fort que moi !!

Après 10 minutes de dressage, huit de chiffre, cercles, voltes, contres changements de main au trot et au galop, on est enfin passés à l'obstacle. Elle m'a emmené devant une série de croisillons de 30 cm. pfff ! C'est facile ! Pour le lui montrer, je sautais plus haut, sûr de moi.
Elle m'a alors ramené devant une autre série de croisillons, plus hauts qu'avants (50 cm ! On va frôler le record...) Là encore, je sautais bien plus haut. Et là, elle s'énerva !
" Flash ! Je sais que ce n'est pas haut, mais on ne changera pas d'exercice tant que tu ne réagis pas correctement. "
Elle serra les jambes et je dûs refaire la série de croisillons. Je voulus accélérer, elle m'en empêcha. Je "sautai" alors correctement.

Fière de moi, elle me caressa l'encolure. Puis, elle me fit faire des départs au galop sur un cercle. Avant qu'elle n'ait eu le temps de placer ses aides, je partais au galop. Elle grogna et voulut m'arrêter. Sauf que je voulais continuer. Je prenais de la vitesse, et j'ai fait un beau coup de cul. Je sentis Cécile basculer sur mon encolure. J'accélérai encore, et soudain, j'eus l'idée de me diriger vers un obstacle de 70 cm de hauteur. Mais là, Cécile, qui avait repris son équilibre, m'en empêcha. Je sentais qu'elle empoignait sa cravache. Je me suis déporté sur le côté, essayant d'éviter le coup. Malgré tout, je le sentis passer.
"Flash ! Stop ! J'en ai assez de ton caractère ! Quand est-ce que tu arriveras  travailler correctement ?"
Je n'avais rien compris, mais je savais que j'avais fait une bêtise. Ma punition :marcher au pas pendant 10 minutes... La séance aurait aussi bien pu s'arrêter là.
J'avais abusé là. Je détestais énerver Cécile, mais là, c'était déjà fait. Je décidai donc de réagir correctement et de rester au pas. Malgré tout, c'était long ! J'en peux plus !

Après les dix minutes, on se dirigea à nouveau vers les obstacles. Mais avant, comme je m'étais refroidi, elle m'a fait refaire les exercices au trot et des transitions. On perdait du temps ! Mais bon. C'était de ma faute !!

5 minutes plus tard, on reprenait enfin le saut ! J'étais tellement content de sauter ! Pour ne pas devoir à nouveau rester au pas, je montrais à Cécile que je pouvais me concentrer. Quand elle me demandais de sauter normalement, je sautais normalement. Un exploit pour moi ! Elle m'a fait sauter le parcours. On est passé à côté des obstacles au trot, Cécile fait toujours ça avant de commencer. Je crois qu'elle veut repérer le parcours.Ca me permet, à moi aussi, de prendre mes marques sur ce nouveau circuit. Les barres les plus hautes avoisinaient les 80 cm. J'avais déjà sauté plus haut, mais la hauteur était plutôt pas mal. J'allais épater Cécile !

Une fois le parcours repéré, Cécile me mit au trot. Elle me fit faire un cercle, puis me lança devant la première barre, un croisillon. Je l'avalai sans difficulté, puis je galopai vers la suivante. Il devait avoir 8 obstacles. Le troisième obstacle était un spa. Tiens, mais il est déjà derrière moi ! Je n'avais pas remarqué. Les autres obstacles, un vertical, des directionnels... Sont déjà derrière moi. Ah ! Voici la barre la plus haute ! C'est un oxer de 80 cm. J'accélère un peu. Cécile m'encourage encore. Je prends mon appui, et ça y est ! Je m'envole. C'était génial ! L'avant dernier obstacle est une petite "rivière". C'est un genre de grand rectangle bleu avec de l'eau dedans. Il y a 5 cm d'eau, vous voyez le genre ! Il suffit de sauter par dessus. Rien de plus facile.
Et voici le dernier obstacle, un mur de 70 cm. Même pas peur ! Pour finir en beauté, j'allonge ma foulée et je saute largement au dessus ! Et voilà, c'est fini ! Je sens la main de Cécile me tapoter l'encolure. Fier de moi, je galope et je fais un petit coup de cul ! Mince, avant, Cécile m'avait grondé... Mais non, elle rit. Nous finissons au pas pendant cinq minutes. Puis, elle met pied à terre, me félicite. Elle remonte les étriers, desserre la sangle d'un trou. (elle fait toujours ça en partant) et nous nous dirigeons vers l'écurie.

Spoiler:

Avec Cécile, nous arrivâmes à la carrière. Immédiatement, je vis un homme assis sur la barrière qui délimitait la carrière. Qui était-ce ? Il salua Cécile, et celle ci lui parla un peu. J'entendais "Oui, j'ai du mal à le contrôler" "j'ai besoin de conseils pour le saut" "Merci beaucoup".
Je crois que c'était un moniteur d'équitation. Cécile serra la sangle, régla les étriers et se mit en selle. Elle me fit avancer au pas pendant cinq minutes. Le moniteur annonça "faites des figures de manège au pas. Commençons par une volte autour de cet obstacle."
Cécile me fit tourner. J'obéissais calmement. Mais quand allions-nous sauter ? On a fait des figures de manège au pas et au trot pendant dix minutes. Je vous épargnerai les détails, c'était vraiment ennuyant. Le moniteur cria :
"Passez au galop au prochain virage !"
J'entendais "galop". Youpi, j'allais enfin me défouler ! A peine Cécile mit sa jambe en arrière que je décollais. Elle me retenais, sinon, j'allais faire le tour de la carrière en un temps record ! Je galopais comme les chevaux de dressage. Je levai assez haut mes antérieurs. Et j'avais un rythme très soutenu. Le galop était énergique mais aérien... J'étais fier de moi !  
Après ça, je regardai le moniteur. Il riait. Pour lui monter que je n'étais pas tout le temps attentif et calme (j'aime bien montrer ça aux gens qui me regardent. (Oui je sais, je suis un cheval spécial...) Un intellectuel se montrerait sous son meilleur jour, mais pas moi. Je ne suis pas un intellectuel...) je décochai une splendide ruade. Cécile qui tombait des nues quand je galopai et qui devait sourire bêtement au moniteur, l'air de dire "Vous avez vu ? Ce cheval obéit parfaitement à mes ordres !" a immédiatement basculé en avant avec beaucoup de classe !! (façon de parler !) Après ça, le moniteur riait de plus belle...

Mais bon, passons. Il est temps de sauter ! L'homme voulait me voir sur des barres au sol. (chouette ! VIVE les barres au sol ! :|) Je passai au trot au dessus des barres, d'un air ennuyé. Cécile me fit repasser une deuxième fois, au galop cette fois ci.

Le moniteur, visiblement satisfait, annonça qu'il voulait voir comment je m'en sortais sur un parcours. Il nous proposa de faire le parcours que j'avais fait hier. Il dit:
"Avez vous déjà travaillé sur ce parcours ?
-Oui, hier. C'était la première fois.
-Flash a l'habitude de cette hauteur ? Est-ce qu'il saute plus haut ?
-Il saute plus haut, mais c'est déjà une bonne hauteur pour lui. Il se sent très à l'aise sur cette hauteur.
-S'il se sent très à l'aise, il peut faire au moins 15 cm de plus et être encore à l'aise. Mais bon, je vais voir comment il s'en sort. Faites comme vous travaillez d'habitude."

Cécile me fit faire le tour du parcours au trot, comme d'habitude.

j'étais face au premier obstacle. Elle me fit faire un cercle au trot. A la fin du cercle, je voulus partir très vite, mais Cécile, voyant que je perdais ma concentration, m'a fait refaire un cercle. Zut ! Pour ne pas avoir à refaire un cercle, je restai sagement au trot.Je m'approchai de l'obstacle... 3 foulées, 2 foulées... 1 foulée, hop, je m'envole ! Je me dirige vers le deuxième obstacle, au galop. Il est effacé. Je commence à galoper plus vite, Cécile le sent et ferme ses doigts sur ses rênes.
Voici deux obstacles rapprochés. Cécile m'encourage, je saute le premier. 2 foulées, et hop, voici le deuxième obstacle de l'enchaînement. J'efface tous les obstacles avec une facilité étonnante. Je salue ma prestation d'un hennissement retentissant et je fais un dos rond. J'allonge ma foulée de galop... Et c'est parti ! Je vais accélérer à fond ! Zut ! Cécile me retient. Bon, tant pis... Elle me fait repasser au trot et se dirige vers le moniteur. Celui-ci a l'air emballé.
"Ce cheval est fantastique ! Ce n'est pas le meilleur, mais il saute avec une facilité étonnante ! Il doit faire des merveilles dans les concours, non ? dit l'homme.
-Oh, je ne sais pas. Comme je vous le disais, ce n'est plus mon cheval. Mais il me semble qu'il avait fait un meeting avec Camilla, son ancienne propriétaire. Il avait fini 2e.
-Ce cheval pourrait aussi avoir des facilités en dressage. Nous allons voir ça dans la semaine. Vous pouvez le détendre au pas. Quand à moi, je dois y aller. Au revoir !
-Au revoir, merci !"

Après ce parcours d'obstacle, nous nous dirigeâmes vers un autre parcours. Les barres étaient toutes à plus d'un mètre 10. C'était du bon niveau ! On allait s'éclater. Cécile me fit faire, comme d'habitude, le tour du parcours au trot. Puis, elle me fit faire un cercle devant le premier obstacle. J'étais tellement excité, je coupais le cercle et je m'approchai de l'obstacle au grand galop. Cécile se pencha en arrière pour m'en empêcher. Mais je continuai ma route. Je sens une grande pression sur ma bouche. Je galope de plus belle, je m'approche de l'obstacle, et je saute. Je sens Cécile basculer de côté. Je ralentis pour qu'elle ne tombe pas. Elle reprend son équilibre et a l'air très en colère. Oh oh... Elle prend sa cravache. Je lâche un petit hennissement tout mignon. Mais je sens comment le coup... Comme je me rappelais ce qui s'est passé hier, je faisais le gentil petit cheval... Cécile me ramena à nouveau sur un cercle. Puis, elle me ramena calmement vers le premier obstacle. Je galopais avec énergie et élégance. Puis, je sautai pile à la bonne hauteur. Les autres obstacles furent avalés sans problèmes. Je galopais vers la barre la plus haute, une barre d'1m30 environ. J'avais déjà sauté ça, mais avec un effort énorme. Je me préparai et accélérais mon galop. Je préparais mon impulsion et je me mis à sauter. Malheureusement, j'avais mal préparé mon saut, le la barre supérieure de l'oxer tomba au sol. Le parcours était fini. Pour ne pas finir sur un échec, Cécile me fit sauter une barre de 50 cm. C'était vraiment petit après 1m30 ! Cécile me détendit au pas pendant 10 minutes, puis, elle descendit et me ramena à l'écurie.

Désolé du retard !!
Voici 9 pts Bonus pour les deux derniers résumés encore non notés !

J'arrivais à la carrière avec Emma et Cécile. Emma mit sa bombe et me longea. Elle agita sa chambrière et je partais au trot. Puis, elle me fit galoper. J'obéissais bien, heureux de retrouver ma cavalière. Elle me détendit bien avant de se mettre en selle. Elle me fit trotter un peu, elle trottait assis. Puis, elle me fit faire du galop rassemblé sur un cercle. Je m'appliquais du mieux que je pouvais. Elle me fit ensuite faire des changements de pied. Je m'emmêlais les pinceaux et repassais au trot. Emma me fit trotter sur de petits cercles pour que je m'applique. Puis, elle élargit le cercle et me fit faire un départ au galop. Puis, elle me fit effectuer un changement de pied. J'essayais de changer, mais j'avais un peu de mal. Puis j'y parvins. Emma me tapota l'encolure avant de recommencer, encore et encore. Elle le fit jusqu'à ce que je le réussisse sans problèmes, ou presque. Elle me fit repasser au pas un instant.

[suite plus tard]

Après ces exercices, Emma me ramena devant des barres au sol. Mais, on ne faisait pas du dressage ? Je compris mon erreur. Emma voulait simplement me faire allonger mes foulées, et les barres au sol m'aidaient. Je trottais tranquillement vers les barres et les enjambais. Cécile espaça encore les barres, ce qui devint compliqué. Il fallait se concentrer. Je venais au trot sur les barres. Au début, tout se passa bien, mais au fur et à mesure je me perdais et butais sur une barre. Je fis un écart et galopais vers le côté. Emma fut déséquilibrée mais se ressaisit. Elle me fit trotter sur des cercles de plus en plus petits avant de me ramener devant les barres, encore une fois. J'allongeais du mieux que je pouvais, mais c'était dur. Au moment où je pensais lâcher, je finissais le parcours. J'étais soulagé! Emma me félicita.

[suite plus tard]

Nous passions enfin aux choses sérieuses, tout un programme de dressage. Emma se concentra vraiment, pendant que Cécile enlevait les barres d'obstacle pour dégager la piste. Emma me plaça devant la porte de la carrière, en face de la piste. Je sentais qu'on allait travailler. Je me concentrais, soufflais d'impatience, tout en me remémorant ce jour de concours où, en plein galop, je m'étais emballé et étais sorti de la piste. Une erreur à ne plus commettre. Cécile était vraiment déçue ce jour là, elle savait que je pouvais décrocher la première place. Et j'avais tout gâché...

Cela ne s'était plus produit, pour l'instant. Et je comptais faire en sorte que ça n'arrive plus. Je me détendais et attendais le signal. Emma donna un coup de talon très léger et je partais au trot de travail pour débuter la séance. Ce qui est particulier au dressage, c'est que les aides doivent être dissimulées le plus possible. Du coup, le cavalier doit rester parfaitement immobile quand il ne veut faire passer aucun message. Sinon, le cheval est décontenancé et peut faire autre chose que ce qui est demandé. En plus, il faut quand même que le cheval sente bien les aides, sinon il ne comprend pas.
Emma savait tout ça et l'appliquais à merveille. J'exécutais avec brio tous mes déplacements. Epaules en dedans, diagonales, voltes, demi voltes, normales ou renversées, puis le piaffer, le reculons (ou reculer, je sais plus) le galop rassemblé, puis le tant redouté galop à faux. Hum... Sur ce point là, il fallait m'entrainer. Je fis n'importe quoi et fus vite désuni. Emma, sans se perturber, me fit passer à l'exercice suivant. Nous nous arrêtâmes enfin au centre de la carrière et Emma salua un jury invisible. Cécile applaudit.

"Vous étiez merveilleux ! Fantastique ! Mis à part le problème du galop à faux, il a parfaitement réalisé sa prestation. Au prochain challenge de dressage, tu as intérêt à l'inscrire !
-Oui, bien sûr ! Il était génial. Il ne connaissais pas ce programme et pourtant l'a exécuté à peu près sans problème. Il était brillant ! Je voulais le faire travailler encore le galop à faux, mais il a assez travaillé aujourd'hui. Tu es un bon cheval !"
Elle me tapota bien fort l'encolure, me fit trotter un peu et j'en profitais pour faire un petit coup de cul, puis je repassais au pas. C'était une bonne séance !
Emma me ramena dans mon box avec Cécile.

+ 7 pts bonus