Flash au box.

Aujourd'hui, je suis arrivé à l'écurie avec ma cavalière. Je crois que son prénom, c'est Cécile. Cécile m'a fait entrer dans un box. Elle m'a caressé un peu, puis, elle m'a enlevé mon licol et ma longe, et a fermé le box. Je regardais cet endroit, puis je tournais en rond dans mon box, reniflant tous les endroits possibles. Puis, j'ai passé ma tête au dessus de la porte de mon box, et j'ai regardé ce qui se passait. Des chevaux passaient avec leur cavaliers. Je les regardais, essayait d'attirer leur attention pour leur dire: "hé, je suis là, regardez !" Mais aucun cheval ne m'a regardé, ne s'est approché de moi. J'ai ensuite remarqué que j'avais des voisins. Je les ai salué, j'ai henni, tapé du sabot contre le mur qui nous séparait. Ils n'ont même pas fait attention à moi. Un peu triste, je me suis allongé dans mon box. J'ai fermé les yeux, et je me suis détendu.

Soudain, un bruit de métal qui frottait le sol me réveilla. Je me suis levé, j'ai regardé par la porte, et je me suis pris un tas de foin dans la figure. Surpris, je secouais la tête. J'avais plein de foin dans la crinière, et j'ai vu un palefrenier qui rigolait en face de moi. Il ne m'avait pas vu et m'a jeté du foin dans la figure ! J'étais plein de paille. Et puis, j'ai vu Cécile arriver. Quand elle m'a vu, elle s'est demandé ce qui s'était passé. Quand elle a vu le palefrenier, elle a souri, puis a ri. Elle avait tout de suite compris. Moi, je n'aimais pas trop que l'on se moque de moi. J'ai henni, puis je me suis allongé au fond du box. Cécile, qui savait que j'étais comme ça, souvent boudeur quand il s'agissait de mes bêtises, est rentrée dans le box, s'est assise à côté de moi et m'a caressé. Elle a ensuite pris une brosse pour les crins et m'a démêlé la crinière. Finalement, je ne boude jamais très souvent. En la regardant, j'ai henni, et je l'ai poussé avec ma tête. Elle est tombée en arrière, s'est relevée. Elle a ri. Puis, elle a continué à me brosser.

J'aurais aimé qu'elle me comprenne, pour que je lui dise ce qui s'était passé pendant la journée. Je voulais lui dire que je voulais changer d'écurie. Aucun cheval ne m'adressait la parole. J'étais triste. Mais je me suis repris. Au moins, j'avais Cécile, et avec elle on s'amuse bien. Elle me possède depuis ma naissance. C'est elle qui m'a élevé, débourré, dressé, appris les bonnes manières, etc ... Je l'aimais, entre nous deux, cela se passait bien. Nous nous comprenons tous les deux. Un jour, alors que je n'étais pas encore ici, nous nous sommes baladés dans la forêt. Nous avons vu une clairière, il y avait un étang. Cécile ne voulait pas tellement rentrer dedans, mai moi, j'ai galopé vers l'étang. Heureusement, elle montait à cru, avec un licol ! Nous avons pénétrés dans l'eau, j'ai nagé longtemps, jusqu'à ce que je me rende compte que Cécile était tombé à l'eau, au moment où j'avais plongé dedans ! Je me suis retourné, et je l'ai vue. Elle nageait vers la berge. J'ai henni, je suis allé vers elle. Elle est remontée sur mon dos, et nous sommes retournés dans l'étang, cette fois ci plus calmement.
Nous avons passé la journée dans l'étang, à se baigner. Puis, nous avons dû rentrer à l'écurie. Ce fut une belle journée, nous ne sommes pas près de l'oublier.

Une fois ma crinière démêlée, Cécile me caressa longuement, puis partit. Je me suis de nouveau retrouvé seul, avec ces chevaux qui n'avaient apparemment pas envie de m'adresser la parole.

J'ai passé la nuit au calme. Ce matin, je me suis réveillé en baillant, j'ai regardé par la porte du box. Il y avait déjà des cavaliers qui passaient avec leurs chevaux. Moi, j'attendais Cécile. Elle allait venir, j'en étais sûr ! Mais, finalement, j'ai passé ma matinée tout seul. Cécile avait dû avoir un empêchement, elle ne m'avait tout de même pas oublié ! Le palefrenier est à nouveau arrivé, mais cette fois ci je ne me suis pas pris du foin dans la figure.

Cécile est enfin arrivée, cet après midi. Elle m'a salué, a pris son licol et me l'a enfilé. Elle y a accroché la longe, m'a fait sortir du box, et m'a accroché à un anneau. Elle a empoigné quelques brosses et m'a brossé. Cela n'a pas duré longtemps, j'étais plutôt propre. Elle a souri, contente de me voir tout propre, pour une fois. Elle a pris mon tapis en main, me l'a installé sur le dos. Elle s'est retournée pour attraper un amortisseur. J'en ai profité pour me secouer bien fort, j'ai fait tomber le tapis. Cécile, en entendant le bruit que fit le tapis, s'est retournée, puis a soupiré. "Oh, il faut toujours que tu fasse ton malin !"

Elle a pris le tapis, me l'a remis sur le dos, et a vite installé l'amortisseur. Elle a mis la selle, cette fois ci je ne me suis pas secoué. Puis, elle a décroché un peu mon licol, pour le mettre en collier. J'en ai profité pour m'échapper. Je suis parti en trottant au bout de l'écurie. Cécile a crié "hé, non !" avant de venir me chercher. Moi, je me suis faufilé dans un box ouvert, juste au moment où le cheval qui était installé dans ce box arrive avec son propriétaire. Cécile, qui a vu toute la scène, s'est adressée au propriétaire, (pas très content de voir un autre cheval dans le box) lui a dit des excuses en bredouillant. Puis, elle m'a remis le licol, et m'a ramené dans mon box et l'a fermé, pour plus de sûreté. Elle a remis le licol en collier, et a voulu me mettre le filet. Quand elle voulut mettre le mors dans ma bouche, j'ai serré les dents bien fort , pour ne pas mettre le mors en bouche. Cécile commençait à en avoir assez, elle a levé les yeux aux ciels, avant d'essayer de me chatouiller la langue. Moi, je fermais bien les dents. Finalement, elle est sortie du box, a pris un tabouret et s'est installée à côté de moi, attendant que je veuille bien ouvrir la bouche.

Finalement, c'est Cécile qui gagna cette manche ! Un peu fatigué, j'ai baillé. Quand elle m'a vu, elle a fait un bond, m'a immédiatement enfilé le filet. Quand j'eus fini de bailler, je remarqua que j'avais le mors en bouche. Je me demandais comment il avait atterri là ! Cécile, devant mon air étonné, explosa de rire. Elle pris sa cravache, l'enfila entre l'amortisseur et la selle, puis, elle empoigna mes rennes, et m'entraina vers la carrière, car aujourd'hui il faisait beau.

Cécile me ramena à nouveau à l'écurie. Je vit une jeune fille, avec des habits d'équitation. A côté d'elle, il y avait un grand monsieur, qui me paraissait riche et snob. Cécile me mit dans le box, salua les deux personnes. Elle discuta avec eux, puis, le père de Cécile arriva. Je regardais la scène, me demandant ce qui se passait. J'entendis quelques mots. "c'est un cheval génial." "un peu têtu" "un cheval qui vaut son prix". Et soudain, j'ai compris. Cécile et moi, on allait être séparés ! J'ai henni, pas très content. Cécile s'est retourné, est rentrée dans le box. Elle m'a dessellé, pendant que son père discutait avec le grand monsieur snob. Je vis le grand monsieur sortir un carnet. Il écrivit quelque chose dessus, puis le tendit au père de Cécile. Je savais ce que cela signifiait. Je n'appartenait plus à Cécile, mais à ce monsieur qui ne me plaisait pas. Cécile était sur le point d'enlever mon filet, mais la jeune fille l'arrêta. Elle lui dit quelque chose puis, elle rentra dans le box. Cécile dit quelque chose. J'ai entendu "Camilla, je viens de le monter." Mais la jeune fille, Camilla, li dit qu'elle allait juste me monter un peu. Je vis des éperons accrochés aux bottes de Camilla. Elle avait une cravache. Elle me fit sortir du box, et je dûs repartir à nouveau à la carrière. Le grand monsieur, le père de Cécile et Cécile suivirent Camilla.


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séance avec Camilla à la carrière

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Après cette séance d'une demi heure, Camilla me ramena au box. Elle me dessella, puis, pendant qu'elle ramenait mon équipement à la sellerie, Cécile rentra dans mon box. Elle raconta qu'elle avait dû se séparer de moi par manque d'argent. Son père risquait la faillite. Elle me dit aussi qu'elle essayerait de me voir quelques fois. Camilla avait accepté que Cécile me monte de temps en temps. Cécile me caressa, puis Camilla revint. Cécile me dit au revoir, puis elle partit avec son père. Moi, j'étais tout retourné par les évènements qui venaient de se passer. Tout s'était passé tellement vite ! Et maintenant, tout est fini. J'étais sûr que Cécile allait oublier de revenir me voir. Et je n'aimais pas trop Camilla. D'ailleurs, celle ci était rentrée dans mon box, une brosse en main. Elle me pansa, me parla un peu. Elle me dit qu'elle était une amie de Cécile. Les deux jeunes filles étaient ensembles dans la même école. Cécile ont maintenant 12 ans, Camilla en a 13. Elle me dit aussi que son père pensait que tous les problèmes se résolvaient par violence, c'est à dire, pour moi, coup de cravache et d'éperons. Camilla ne partageait pas cet avis, mais utilisait de temps en temps sa cravache et ses éperons. Finalement, je ne la trouvait pas si méchante, cette jeune fille !

Elle m'a bien brossé. Puis, elle a rempli ma mangeoire d'eau, et m'a donné une friandise, que j'ai croqué à pleines dents. Ensuite, elle a dû partir. Je me suis retrouvé seul. Quelques chevaux étaient à l'écurie, mais hélas, la plupart travaillaient ou étaient au pré.

Aujourd'hui, c'est le premier jour sans ma chère Cécile ... Camilla est arrivée ce matin. Elle m'a brossé, m'a caressé. Finalement, elle n'était vraiment pas horrible ! Elle m'a bien brossé, puis elle m'a sellé. Elle m'a mis mon filet. Puis, elle a pris sa cravache, l'a mise entre mon amortisseur et ma selle. Elle accroché ses éperons à ses bottes. Heureusement, ce jour là, son père n'était pas là. Elle me mettrais moins de coups de cravache et de coups d'éperons ! J'étais soulagé. Aujourd'hui j'étais calme, pas comme hier ! Tout s'était bien passé quand elle m'avait mis la selle, et le filet. Elle m'emmena à la carrière, car comme hier, il faisait beau, et chaud.

Après ma séance désastreuse à la carrière, Camilla m'a ramené ici. Elle était très fâchée, et pas très gentille avec moi. Ses gestes étaient secs, son visage était rouge de colère. Elle m'enlevait mon filet, le mit sur son épaule. J'étais quand même déçu. D'accord, je n'avais pas été très obéissant, mais j'avais tout de même sauvé la jument ! Camilla ne s'en était pas rendue compte ! Ah mais oui, c'est vrai ! Mademoiselle était trop occupée à s'enlever la poussière sur sa veste, et à enlever les plis de son pantalon. Énervé, je donnais des coups de sabots dans la paille. Camilla me donna une petite claque sur l'épaule. Surpris, j'ai fait un petit écart, juste au moment où elle m'enlevait la sangle. Elle l'avait lâchée, et la sangle me tapait contre la patte. J'ai henni, surpris, avant de me cabrer. la selle glissa par terre. Je commençais à tourner en rond dans mon box. Camilla, affolée, sortit du box. J'avais piétiné ma selle.

J'ai profité du moment où Camilla avait ouvert la porte pour sortir du box. J'ai trotté vers le fond de l'écurie, pour chercher une ouverture. La jument que j'avais vu avant, Praline, m'avait dit qu'elle allait sûrement au pré pour se défouler. Camilla me courait après. Je la voyait se diriger vers moi en courant. J'ai immédiatement pris le galop. Si je ne trouvais pas au plus vite un moyen pour sortir, Camilla allait me rattraper ! J'ai soudain remarqué une porte. Malheureusement, elle était fermée. Par chance, un cavalier l'ouvrit pour passer de l'autre côté. Profitant de cette chance énorme, je galopais vers la porte. J'ai bousculé le cavalier et je l'ai fait tomber âr terre. Camilla qui courait derrière moi, a aidé le cavalier à se relever. Moi, j'en ai profité pour galoper jusque au pré. Je galopais, galopais...

Camilla est revenue avec moi. Elle m'a installé dans mon box, a enlevé ma longe. Puis, elle est partie, sans même me dire au revoir.

Le lendemain, elle est revenue, avec son père et une autre jeune fille. Celle ci a pris sa bombe, puis Camilla est rentrée dans mon box. Elle m'a sellé, m'a mis le filet. Puis, elle a tendu les rennes à la jeune cavalière. Elle devait avoir 12 ou 13 ans. Elle prit mes rennes. Moi, je savais déjà ce que cela voulait dire. J'allais changer de propriétaire. Tant mieux ! Je ne supportais plus Camilla. Ma nouvelle cavalière s'appelait Emma. D'après ce que j'ai compris, Camilla allait encore me monter pour le meeting de western, puis j'appartiendrais complètement à Emma. Bah, je voulais bien faire un effort pour supporter encore Camilla quelques temps ! Emma m'emmena à la carrière. J'étais heureux, mais en même temps triste d'avoir dû quitter Praline à l'improviste hier. Sans m'en rendre compte, Praline était entrain de s'installer dans ma vie, et bientôt je ne pouvais plus vivre sans elle.

après cette séance de Western, Camilla m'a ramené au box. J'étais plein de transpiration. Elle m'a dessellé, puis m'a brossé pour enlever la transpiration.
Elle est partie.

Le lendemain, Elle est revenue. Quand je l'ai vue prendre la selle et le filet western, j'ai compris. Pour moi, ce serait entrainement intensif western !! Elle m'a sellé. Emma n'était pas là aujourd'hui. Bah, tant pis. Camilla était plus gentille depuis hier. Malgré tout, je me demandais pourquoi elle me vendait déjà ! Elle ne m'avait que depuis quelques temps ! Et elle me vendait déjà. Ben, tant mieux ! J'allais avoir une super cavalière ! Camilla a mis sa bombe, a un peu démêlé mon toupet (plein de paille, de foin et de poussière) puis elle m'a emmené au manège (aujourd'hui il pleut)

Colique.
mercredi 26 septembre


Après la séance de cross, Emma m'a ramené à l'écurie. Je me sentais mal, j'avais besoin de me coucher ... Mes intestins me faisaient mal. J'ai tendu les dents vers mon ventre, essayé de me mordre les flancs. J'ai voulu me rouler. Emma, inquiète, a immédiatement compris. Colique ! Elle a tiré sur ma longe, m'a incité à me lever ...

Ma vue se brouillait, mais j'ai compris qu'il fallait que je me lève. Avec un effort énorme, je me suis redressé. J'ai henni de détresse, mes jambes tremblaient, et j'avais sans cesse mal au ventre ... Emma m'a fait marcher dans l'écurie. C'était fatigant ... Je voulais me coucher, me rouler, mais Emma m'en empêchait. Soudain, une cavalière arriva. Son odeur m'était familière. Une bonne odeur, une odeur de gentillesse. Elle est venue saluer Emma. Emma l'a appelée Cécile. J'avais compris. J'ai henni faiblement pour saluer mon ancienne maîtresse adorée, et soudain, j'ai voulu me rouler. Je n'en pouvais plus. Cécile s'est proposée pour appeler un vétérinaire. Les bruits étaient insupportables. Je me suis couché à moitié. Emma a crié un NON retentissant. Mes pauvres oreilles. Je me suis remis debout, à marcher.

Cela a duré une bonne heure. Entre temps, le vétérinaire m'avait donné un médicament que j'ai avalé péniblement. Il s'est proposé pour me faire marcher, car Emma semblait exténuée. Puis, une heure après, c'était Cécile qui m'a fait marcher. J'ai apprécié ce geste pour moi. Cécile m'a gratté le museau (j'aimais ça) tout en m'encourageant à marcher. J'ai marché, marché ... Il était impossible de compter le nombre de cercles que j'avais fait. Une bonne centaine, même plus ...

Deux heures après, le soir tombait. J'avais moins mal au ventre, mais la douleur était quand même à la limite du supportable. C'était le vétérinaire qui me faisait marcher. Il m'encourageait, pendant qu’ Emma, fatiguée, était entrain de dormir. J'étais déçu, mais je comprenais. Moi aussi, j'étais exténué. Après une petite séance de western, je devais encore faire une petite séance de cross ! Enfin, apparemment, Emma ne devait pas le savoir. Elle ne m'aurait jamais fait travailler sinon.

Je n'avais plus aucune notion du temps.enfin, il faisait nuit, et je voulais dormir ! Je marchais, marchais ... Le père d'Emma était venu déposer des couvertures et des oreillers, au cas où cela allait durer la nuit. On m'a fait faire une petite pause, histoire d'avaler un autre médicament. Puis, la longue marche recommençait. *

Finalement, deux heures plus tard, je marchais mieux. Cécile, qui me faisait marcher, le remarqua. Elle appela le vétérinaire. Celui ci se leva. J'ai entendu "il est tiré d'affaire." J'ai encore marché un peu, et ensuite je suis rentré dans mon box. Emma, le vétérinaire et Cécile étaient heureux. Mi aussi. Emma m'a brossé un peu, Puis elle a décidé de passer la nuit dans mon box avec Cécile.

remise en forme
jeudi 27 septembre

Ce matin je me suis réveillé. J'ai eu du mal à me lever, mais j'y suis parvenu. J'ai vu les sacs de couchages de Cécile et Emma. Elle étaient devant le box, entrain de jouer aux cartes. Emma a vu que j'étais réveillé. Elle a fait un bond en l'air, et elle est venue me dire bonjour. Cécile l'a suivie. J'ai appris plus tard que Cécile et Emma étaient des copines de classe. Elles étaient dans la même classe. Emma avait dit qu'elle allait avoir un cheval. Cécile lui a demandé la race du cheval, et Emma a dit qu'elle recevrait un cheval trakhenner bai, qui s'appelait Flash. Vous pensez, Cécile était très surprise !!

Cécile et Emma m'ont brossé. Puis, Emma  a appelé le vétérinaire, qui lui a conseillé de me mettre au pré aujourd'hui, pour récupérer à mon rythme. Emma m'a donc emmmené au pré.

Je n'y revenait pas. J'allais avoir un poulain ! Depuis quelques temps déjà, il était né. Thunder, qu'il s'appelait. Blanc et noir. J'étais fier de moi. Je n'en revenait pas. Après la saillie entre moi et Praline, nos propriétaires sont venues nous chercher. Elles ne savaient encore rien. Ce n'est que quelques moi plus tard, quand Praline a commencé à grossir, qu'il s se sont posé des questions. La pauvre, ils pensaient qu'elle avait trop mangé. Elle a dû manger plus léger, mais elle continuait à grossir. C'est là qu'ils ont appelé un vétérinaire. Celui ci a fait une échographie, et ils ont tous découvert que Praline avait un poulain. Bien entendu, tout le monde a immédiatement su que c'était moi le père. J'étais le seul étalon qui avait fréquenté Praline.

Donc, aujourd'hui, j'étais enfin au courant. Mon premier poulain était né. C'est Emma qui allait prendre en charge le poulain, mais elle pensait bientôt pouvoir le donner à Cécile. En effet, pour elle et ses parents, leur situation financière s'arrangeait. J'étais déçu de ne pas appartenir à Cécile, mais content du bonheur qu'allait avoir Thunder. Quelle chance il avait ! Ca me fait penser que je ne l'ai jamais vraiment rencontré. Je l'ai vu quelques fois, passer devant mon box, c'est tout.

Dans quelques jours, on allait fêter Halloween. C'était bizarre, et je n'aimais pas cette fête. L'ambiance ne me plaisait pas. Et puis, il y a toujours quelque chose de loufoque le soir de Halloween. L'écurie était remplie de cartons avec des citrouilles, des sorcières. D'ailleurs, cet après midi, des cavaliers avaient installé toutes les citrouilles. Il en ont accroché aux poutres du plafond, et même à certains boxs. Comme il n'en restait plus assez, il n'y en a pas sur mon box. Bah, tant mieux. Je déteste Halloween.

J'ai vu Emma arriver, un licol en main. Elle me l'a enfilé, et m'a sorti du box. Elle m'a accroché à l'anneau devant mon box, et a sorti ses brosses. Elle m'a brossé en sifflotant.

(me revoilà après une longue absence sur equid'compétition !!)

Me revoilà, moi, Flash, qui ne vous a plus raconté ses aventures depuis très longtemps ! Je vous rassure, vous n'avez pas raté grand chose. j'ai fait des entrainements, quelques visites avec Praline, et récemment, j'ai vu Thunder dans le box de Praline, en passant. Il était très beau !!
Bon. Aujourd'hui, Emma m'a sellé et bridé. Elle m'a enfilé mes protections, a sorti des élastiques et a tressé ma queue et ma crinière. Nous allions faire un concours? Mais nous n'étions même pas entraînés !! Elle me ramena à la carrière. En sortant de mon box, je vis un chat passer en courant. Un chat ? Je bondis en avant, bousculant Emma. Le chat s'approcha, cracha. Effrayé, je me cabrai soudainement. Je retombai sur mes pattes, et par la même occasion, je donnai un coup de sabot dans la cuisse d'Emma. Elle cria, bascula en arrière et se cogna la tête dans la porte du box. Non ! C'était ma faute !! Un palefrenier arriva. Il vit Emma. Il la dégagea doucement et la tira plus loin du box. J'étais inquiet. Et si Emma me vendait pour ce que j'avais fait ? Et si on m' emmenait à l'abattoir en tant qu'animal dangereux ?
Vous savez, dans ces conditions, nos pensées sont confuses, et on se met à imaginer le pire. Le palefrenier n'était pas en colère, il avait vu le chat. Il me ramena calmement dans mon box et me dessella. Puis, il appela les secours.
10 minutes après, ce fut l'effervescence. Des pompiers arrivèrent, mirent Emma sur un brancard, lui immobilisèrent la tête. Ils s'animaient autour d'elle comme une fourmilière quand un pied leur tombe dessus. Enfin bref. A peine 5 minutes plus tard, ils étaient partis. J'avais honte de moi. Vraiment. Et si elle était morte ?

Dans l'après midi, le palefrenier arriva avec la ration de foin. Il la jeta dans mon box. Je n'avais pas le coeur à manger. J'attendrai le retour d'Emma.

Un peu plus tard, je vis une cavalière arriver. Était-ce Emma ? Je levai la tête, les oreilles pointées. Non, ça ne pouvait pas être elle ! Cette cavalière était plus grande qu'Emma. Qui était-ce ? Soudain, je vis son visage. C'était Cécile ! Que faisait-elle là ? Je le sus très vite. Après les câlins de retrouvailles, elle me sella et me brida.Elle mit des protections sur mes pattes, puis, nous nous dirigeâmes vers la carrière. Soudain, j'ai compris pourquoi elle était venue. Elle avait dû savoir que Emma était blessée, et elle a voulu me faire travailler. Mais aussi, elle a sauté sur l'occasion qu'on puisse être ensemble. Trop génial !

Après cette bonne grosse séance de saut, Cécile me ramena devant mon box. Elle m'attacha à l'anneau de mon box, puis, elle me dessella. J'étais épuisé et j'avais bien transpiré ! Beurk. Ma cavalière me brossa longuement. Ca faisait du bien...   Après, elle me remit dans mon box. J'en faisais le tour, vérifiant que tout allait bien. Puis, elle partit, me laissant seul...


Edit:

Le lendemain, elle arriva à nouveau. Mais que faisait Emma ? Elle était morte  ? Cécile me parlait. J'entendais des mots comme "Emma est à l'hôpital" "traumatisme crânien" "dans le coma" et "Ne t'en fais pas mon grand. Ce n'était pas ta faute."

Je n'avais pas compris, mais elle me parlait d'Emma.

Cécile me caressa et me tapota l'encolure. Un nuage de poussière se souleva. Oups ! Je m'étais roulé dans mon box, ce matin... Elle grogna, sortit ses brosses et se mit au travail. Elle mit 20 minutes avec le bouchon et l'étrille. Enfin, elle me cura les sabots, me démêlait la crinière, puis elle me brossait avec la brosse douce. Elle alla chercher mon équipement. J'espère qu'on va sauter ! Je suis en forme en ce moment. Elle me mit mon tapis, puis l'amortisseur. Quand elle se retourna pour prendre la selle, comme à mon habitude, je me secouai. Le tapis tomba à terre. Elle se retourna et dit :
"Il n'y a plus de surprise avec toi. Tu fais toujours la même chose... Il va falloir un peu plus d'originalité !"
Elle me remit mon tapis et mon amortisseur, puis me mit la selle sur le dos. Elle allait ressangler. Je déteste ça ! Ca fait mal, mais comme je suis gentil, je ne me retourne pas pour essayer de mordre Cécile. Elle me met mon filet, sort prendre sa cravache et la mit sous ma selle. C'est parti ! On peut partir à la carrière !

Après cette séance de saut, Cécile me ramenait à l'écurie. J'étais heureux de me reposer, le saut m'avait épuisé. Cécile me dessella et me brossa. Elle vit un palefrenier et lui donna des instructions, je crois. Elle me dit au revoir et partit. L'après midi fut monotone. Une heure après ma séace, le palefrenier qui avait parlé à Cécile arriva. Il me mit un licol et y accrocha une longe. Il me fit sortir du box, et je compris que j'allais aller au pré. Chouette !

+ 8 pts bonus pour tes trois derniers résumés (désolés que les autres soient "perdus" mais bon... )

Cécile me ramena dans mon box. Il avait été nettoyé, la mangeoire changée, et la porte réparée. En effet, La tête d'Emma avait cogné la porte tellement fort que le bois s'est cassé. Mais j'avais donné un coup de sabot avant dedans, la tête d'Emma n'avait pas pu trouer la porte comme ça ! C'est pour ça qu'elle est dans le coma. Cécile qui avait été mise au courant est venue m'entrainer... Peut-être pour longtemps ? En tout cas, le temps que Emma soit remise et puisse à nouveau s'occuper de moi.La nuit tomba vite. Cécile me brossa puis me dit au revoir. Elle était partie.

Le lendemain, je me réveillais tard. Je m’avançai vers la porte du box pour observer les mouvements. Le palefrenier arriva et me donna du foin. Chouette, ma ration du matin ! Je mangeai avec appétit le foin frais. J'en avais mangé une bonne partie et je fis une pause et regardai à nouveau les chevaux. Puis, las, je m'allongeai dans mon box pour attendre Cécile.
Je repensai alors à mon enfance... Toutes ces journées passées dans l'écurie familiale, en pleine campagne. Nous étions une vingtaine de chevaux. Des poneys, des chevaux de trait... Nous étions quatre chevaux de compétition. Il y avait moi et une autre jument trakhener, un poney français de selle et une jument connemara. La vie était belle... Il y avait les terrains de balade, la carrière, le petit manège... Tout ça rien que pour nous. Ce n'était même pas un centre équestre, juste une écurie. Des amies de Cécile venaient monter de temps en temps. Cécile avait trois sœurs et 2 frères. Une grande famille ! Son père était riche et travaillait dans la banque, je crois. Je partais souvent en compétition avec Cécile, au moins 2 fois par mois. Maintenant, j'en fais un peu moins. Je fais une pause ! Mais bientôt, je suis sûr que les compétitions reprendront. Beaucoup de chevaux sont partis récemment, mais quelques-uns sont arrivés? La roue tourne... Même si l'activité n'est pas revenue à la normale, je suis sûre qu'elle ne pourra que s'améliorer ! D'ailleurs c'est bizarre, quand j'y pense. Je suis venu ici pour me spécialiser dans la compétition. Ici, d'après Cécile on pourrait mieux s'entrainer. Sauf que depuis que je suis venu, j'ai fait moins de compétition !? L'activité devait être différente de celle que Cécile avait imaginée. Mais bon, tant pis. J'espère juste que je ne suis pas en retraite anticipée !
Je vis pour les concours, le matin je me réveille en y pensant. Je m'entraine pour les concours, je me repose pour les concours. Comment pourrais-je arrêter ? C'est impossible. L'ambiance des concours est quelque chose de magique. Le stress avant le passage, l'entrainement avant le passage... Le voyage, parfois long... Puis, c'est notre tour. On veut se précipiter sur les obstacles, mais notre cavalière nous retient... Alors on saute calmement, mais avec de l'énergie ! Et quelle joie quand un organisateur accroche un ruban sur notre filet ! Vient alors le tour d'honneur, où on peut galoper !! Je faisais souvent des coups de cul, pour m'amuser. Pas très haut, parce qu'une chute au tour d'honneur, c'est pas très élégant... Et ça ne fait pas "cavalière confirmée qui vient de gagner un concours."
Absorbé dans mes pensées, je ne voyait pas Cécile arriver. Celle-ci me fit peur en ouvrant la porte du box. Je sursautai mais elle me rassura.Elle me mit mon licol et me fit sortir du box. Elle m'y attacha devant et sortit ses brosses. Elle me brossa longuement... car j'étais tout poussiéreux. Elle le remarqua vite et n'était pas très contente !! Après m'avoir brossé, elle me cura les sabots. Elle prit son tapis et le mit sur mon dos. Elle mit aussi un amortisseur. Puis, elle prit une selle. Ce n'était pas la mienne ? Oh, c'est une nouvelle ! Je vois immédiatement la qualité du cuir. Une selle noire bien travaillée, qui a l'air légère et confortable... Et la met sur mon dos.Effectivement, elle est très légère ! J'ai une nouvelle sangle, aussi. Cécile vérifie la taille. Oui, c'est bon. Mais pourquoi ai-je un nouvel équipement ? Allons-nous faire un concours ? Je l’espérais. Elle me mit aussi des protections pour mes tendons. Des nouvelles également. J'eus droit aussi à des protèges-boulets flambants neufs. C'était agréable de voir qu'on ne nous oubliait pas... J'avais aussi un nouveau filet. Avec une muserolle croisée. Et un nouveau mors, aussi. Je le sentis vite quand je l'avais dans ma bouche. Il était plus "confortable" que l'ancien. Cécile mit sa bombe, mit sa cravache sous ma selle et détache mon licol. Nous nous dirigeâmes vers le manège.

+ 7 pts Bonus

Je rentrai dans l'écurie avec Cécile. J'étais littéralement crevé. Et je me sentais mal, aussi... Que se passait-il ? Cécile me ramena dans le box. Elle ferma la porte et m'enleva le filet. Moi, je voulais surtout qu'elle se dépêche d'enlever ma selle !! Mon ventre me faisait souffrir.
Cécile mit mon filet sur son épaule et desserra la sangle. Aaah... C'était mieux, mais j'avais toujours mal... Cécile prit ma selle et alla la ranger. Elle mit du temps à revenir... Et le pansage alors ?? J'attendais... J'attendais toujours... Non mais je rêve ! Elle m'a oublié ou quoi ? Je suis couvert de transpiraion, et mAdemoiselle ne vient même pas me brosser ! Je ruminais au fond de mon box. Soudain, j'entendais des éclats de voix. Je regardai dans l'écurie et vit Cécile qui arrivait avec une autre cavalière, tout doucement. Elle bavardait tranquillement. C'était la goutte qui faisait déborder la vase !! En colère, je poussai un hennissement tonitruant. Cécile me regarda et sourit. Elle salua l'autre cavalière et s'approcha du box.
"T'es jaloux ? T'inquiètes, je t'ai pas oublié."
Elle prit des brosses et me brossa. Je savourai ce moment, mais je sentais toujours cette douleur au ventre... Comment l'expliquer à Cécile ? Je n'en savais rien. Je décidais d'ignorer la douleur et de me concentrer sur Cécile, qui me brossais tranquillement. Elle me cura les sabots et me brossa les pattes. Puis, elle redémêla mes crins. Enfin, elle me dit au revoir et partit. J'étais tout seul.

Aujourd'hui on a eu un concours... De ponys-games. Je crois que j'ai bien réussi. Mais cette douleur au ventre ne me lâche pas... Moi qui pensait que c'était dû à l'entrainement ! Peut-être que j'ai mal aux abdos ?   
Bon, plus sérieusement, j'espère ne pas avoir de coliques... La dernière fois que j'en ai eu, c'était il y a un an, et je ne suis pas prêt de l'oublier ! J'étais malade toute la nuit. Bref, Cécile est venue ce matin. Elle m'a brossé à fond. J'ai immédiatement compris qu'il se passait quelque chose. Mon intuition fut confirmée quand ma cavalière vint avec des élastiques et des rubans. :)Puis elle m'avait sellé, et on s'est dirigés vers le concours. Voilà.
Maintenant, je suis à nouveau tout seul, dans mon box. Je mange mon foin tranquillement. Il y a beaucoup de mouvement dans l'écurie. Les cavaliers bougent dans tous les sens. Je les regardai tranquillement.

Le soir tombe vite en cette saison, il fit bientôt sombre dans l'écurie... Il y a une ambiance bizarre, je ne me sens pas bien... Soudain, un oiseau sort de son nid accroché à une poutre. Il fait du bruit avec ses ailes. Je sursaute, et me cabre. J'hennis de fureur. Juste après, deux chats se battent et l'un d'entre eux miaule bruyamment. Moi, qui étais déjà complètement effrayé, me cabrai d'un coup. (décidément, j'ai un problème avec les chats !) Malheureusement, l’atterrissage fut brutal. Mon ventre frotta à un truc en métal qui tenait la porte. Je sentis la douleur lancinante. Un lambeau de peau pendait et le sang coulait. J' hennissais de douleur, à tue tête. La plaie était longue de 15 cm, peut-être plus. Et elle était assez profonde. Alerté par le bruit, un palefrenier arriva. Il s'approcha de mon box. Il n'avait pas encore vu la plaie et me rassurait gentiment. Puis, il rentra dans le box. C'est là qu'il vit mon ventre. Tout de suite un peu moins tranquille, il prit son portable et téléphona.
Quelques temps plus tard, le vétérinaire arriva, moitié-marchant, moitié-courant. l rentra dans mon box avec le palefrenier. Celui-ci me caressait la tête pendant que le vétérinaire examinait la plaie. J'entendais des bouts de conversation :
"Il est salement blessé", "Il a pas mal saigné", "Peut-être une intervention chirurgicale." "Pas d'exercice avant longtemps." "peut-être devra-t-il aller en clinique vétérinaire."
Ils discutèrent longuement. Puis, on me donna un médicament que je devais avaler. Je l'avalais tranquillement, j'en avais déjà pris, une fois. Le palefrenier resta près du box pendant un moment. Le vétérinaire, lui, partit. Je ne peux plus me souvenir de ce qui s'est passé après, car, fatigué par les évènements,je m'étais endormi...