~ Petite Narcisse apprend des choses utiles

Beau mois frais pour une première sortie ici n'est-ce pas ? En plus j'avais la chance folle que ce ne soit pas mes cavaliers multiples qui me sortais pour ce genre de choses mais toujours et uniquement, exclusivement mon véritable propriétaire en qui je vouais une affection très particulière que toutes ces autres personnes qui ne faisait que grimper sur mon dos. Pour aujourd'hui, je pense qu'on allait juste me faire tourner aux trois allures pour m'habituer aux lieux. Le sable était confortable et tiède alors que je venais de faire ma souillon en me roulant dedans avec une vive joie sous les yeux emplit de gaieté de mon maitre si attentionné qui m'attendais avec une sorte de grand bâton en main.
Secouée et partant en coup de cul au trot le long du mur la tête basse, je me défoulais un peu avant de revenir auprès de l'homme aux cheveux gris qui me présente son objet en main qu'on avait déjà utiliser près de moi mais j'en avais toujours eus peur. Aujourd'hui je sais qu'il n'est plus de question de menace. Il ne me ferait aucun mal, je le sais. Je suis trop confiante sûrement mais c'était ainsi. Il me le passait sur ma robe brune, sur tout le corps. Haut de tête, encolure, garrot, flancs, dos, croupe ... Tout pour me désensibiliser un maximum.

"Sa, chez nous, on appelle sa une chambrière ou un stick. C'est pour te faire un peu plus avancer. Tu vois, sa ne fais aucun mal en plus je ne te touches pas avec."

J'avais pendant un certain moment les oreilles plaquées contre mon crâne mais une fois le fameux "stick" passé sur moi, je ne remarque en effet aucune menace.
L'homme m'élance alors contre le mur sans me brusquer au pas. D'une main comme à l'autre. J'étais neutre et sans réaction, la tête vers le sol. Il faisait aller son bâton derrière moi quand je ralentissais de trop ce qui me faisais réagir au quart de tour. Viens le trot où j'avance d'un bon pas ou plutôt d'un bon trot. Réactive et avec une belle allure allongée. Je regardais un peu mon nouvel espace cette fouis-ci, jetant de temps à autres des regard discrets à mon maitre qui était placé au milieu, tournant en même temps que moi. Libre comme le vent, j'obéissais, docile et sans histoire. Quand vient le moment de changer de main qui avait placer son stick dans son autre main de façon à me faire changer de côté, le bout de l'engin vers mon poitrail. Surprise, je fis un demi-tour sur moi-même et détale au galop telle une lapine folle, lançant coup de cul et sauts de moutons à l’appel. Je n'étais pas devenue incontrôlable mais juste joueuse.
Une fois le trot reprit, j'avais l'encolure arquée comme ses belles juments de dressage internationales. J’espérais un jour pouvoir arriver à leur niveau mais pense trop croire à mes rêves impossible à réaliser. Mais tout le monde à le droit de rêver.
Pour le galop dans les deux mains, tout se passe bien et vient enfin le moment de renter pour se faire chouchouter, brosser et rentrer au boxe. Je n'avais pas transpirée mais mon propriétaire avoue que je me suis légèrement amusée. Je ne vois pas trop en quoi mais il arrive pour m'enfiler un licol de cuir gravé après un moment de pause pour reprendre mon souffle et sortir du rond de longe, toute heureuse de revoir le soleil rayonnant.