• Box de Khaleesy

Mon voyage a été long, un peu trop long. Même si ma cavalière, Evanell, m'a sorti environ toutes les deux heures afin que je me dégourdisse les jambes. Ce n'est pas elle qui conduisait, car elle m'avait déjà confié le fait qu'elle avait peur de ne pas pouvoir conduire correctement. Alors c'est son père qui a conduit le van. Je n'ai pas trop à me plaindre, il est assez spacieux et il ne bouge pas trop. Pendant ce voyage, j'ai pu me souvenir de ma première rencontre avec mon humaine, cela fait 2 ans que je la connais maintenant. Elle est toujours venue me voir là où je vivais avant avec ma mère et mes copains de pré. Nous étions tous pareils, des Gypsy Cob. Je pense donc que nous étions dans un élevage ! Nous étions bien là bas. Nous sortions quasiment tous les jours au pré et d'autres humains nous apprenaient à être sages. Puis mon humaine est arrivée, elle a tout de suite flashée sur moi lorsqu'elle m'a vu. On va dire que ce coup de foudre a été réciproque, j'ai tout de suite senti qu'elle serait une bonne humaine et qu'elle allait bien prendre soin de moi. Et je ne m'étais pas trompé ! Elle m'a accompagné dans mon apprentissage et mon débourrage. Elle était mon humain "référent" et ensuite, lorsque mon apprentissage fut terminé, je suis parti chez elle ! Et depuis, nous nous entraînons pour devenir les meilleurs ! Nous débarquons donc ici, à Equid Compétition pour la première fois. Eva me fait sortir du van, je ne dis rien et admire là où nous sommes. C'est vraiment beau ! De belles écuries, une grande carrière de dressage, je vois au loin des chemins pour partir en ballades,... Bref, ça a l'air magnifique et pratique d'utilisation. Je suis paisiblement Eva qui me dirige vers un box. Je bronche un peu et je secoue la tête. Eva s'arrête, se retourne et me dit :
- Ah, tu veux peut être aller te dégourdir les pattes dans un pré ma Belle ?
Pour toute réponse, je posa ma tête sur son épaule. Eva me caressa le chanfrein et me félicita :
- Je suis fière de toi Khaleesy, tu as été très sage pendant le voyage ! Viens, je vais te trouver un pré.
A ces mots, je la suivais en faisant la fière.