Lyphento découvre la carrière [OPEN]

La grise n'avait pas encore de propriétaire et semblait aller de main en main. Ce n'était pas pour lui déplaire, mais elle commencer à avoir fortement besoin de stabilité. La cavalière du jour, l'une des première depuis son arrivé, semblait d'un age moyen, 20 ans, pas plus. Elle l'avait bichonné et ce n'était pas pour lui déplaire. Juste un Souffle était malgré tout nerveuse,elle avait envie de se défouler. Elle voulait sauter, elle aime sauter.

Sa cavalière, un fois qu'elle eu fini d'arnacher la grise, l'emmena un pied sûr vers la carrière. Première remontrance, Juste un Souffle marchait trop vite, se comportement amusait la gris, mais pas la cavalière. La grise, après un léger coup dans les dents se mis en marche normalement. Elle entra dans la carrière, les oreilles pointées vers l'autre cheval présent, c'est un petit étalon.
Elle émis un petit hennissement, pendant que la cavalière se mettait en piste. Elle leva la tête et regarde l'étalon

» Bonjour, vous. «

Une jument fit son entrée, suivie de peu d'un étalon. Ma cavalière fut intimidée par ces grands bipèdes, plus âgés, plus expérimentés qu'elle. En vérité, je voulais moi aussi l'effrayer. Son caractère m'énervait.

Mais je reportais mon attention sur les nouveaux arrivants. Je n'avais pas envie de batailler avec l'étalon. J'étais tout jeune, je sortais tout juste de ce que vous bipèdes, pourriez appeler l'enfance. Il y a un mois, je fêtais mes 4 ans d'existence. J'hennis à l'intention des équidés, et embarquai ma cavalière au petit trop vers eux, histoire de faire connaissance. Je mis la queue en panache, et vint près d'eux. Je me pris un coup de cravache, lança un rapide coup de cul désintéressé.

"Vous aussi vos bipèdes vous énervent?"

L'étalon me parla sympathiquement. Il avait l'air de venir d'un autre monde. Un pur-sang. Moi aussi je tenais des pur-sangs, pour le caractère trop énergique. Je reconnaissais de ne pas avoir la trempe de cet étalon. Je ne pourrais pas trop me plier au règles des bipèdes. Il a l'air de se débrouiller pas mal.

"Oui, je vais faire du saut. Mais je vais me tenir à carreau, sinon je ne pourrais pas en faire. J'adore la vitesse et l'obstacle. Bon, je vais faire ce qu'elle me dit."

Elle me mit au trot, jugeant surement que j'avais déjà assez marché. Tout me gênait, me compressait. Elle aurait pu m'enlever au moins la martingale. Je trottais rapidement, exécutant ce qu'elle me demandait, chasser de hanches, déplacement d'épaules, incurvation. Puis, elle me fit galoper. Ahah, nous allions pouvoir terroriser cette petite caractérielle. D'un côté,j'avais de la chance d'être équidé de club. Des cavalières, j'en verrai plein.

Mais elle, elle m'embêtait, comme un insecte dans mon abreuvoir par exemple. A noyer. Elle me tirait dans la bouche, alors qu'elle me demandait le départ au galop. Totalement incohérent; de plus, plus on me tire dans la bouche, plus je m'énerve.Je piquais donc un sprint au galop pour le lui faire comprendre, puis agrémenté de quelques sauts de moutons pour tenter désespérément de m'enlever tout ce que j'avais sur mon dos. Puis, voulant à tout pris sauter, je me calmais et revenait dans un galop rassemblé, m'incurvant sur les quelques cercles qu'elles me faisait faire. Puis, elle me dirigea sur un tout petit vertical de 50cm. Pas plus. Je m'élançais, ni trop rapide, ni trop lent, juste bien. Marquais tout légèrement ma foulée, et m'envolais. Cette sensation, était ma préférée.

Elle me repassa au trot, puis au pas, encolure étendue pour me faire souffler.

"Tu ne veux pas essayer de sauter?", dis-je, innocemment au grand pur-sang.

 La grise restait calme. En regardant bien il semblait qu'elle était la doyenne de la carrière. Elle les regardait, exécutant tranquillement les figures que lui demandait sa cavalière. Puis las de tout ça, se mis à galoper, ventre à terre, tête en bas, queue en l'air, elle voulait déstabiliser sa cavalière, et pourquoi pas la faire tomber. Elle tirait sur les rênes, lui ordonnait l'arrêt. Mais rien à faire. Puis, la jument, encore las, pila brusquement, ce qui eu l'effet de faire arriver sa cavalière sur son encolure. Non pas peu fière d'elle, elle se dirigea au petit trop vers le groupe de mâle.

» Belle journée, n'est-il pas ? La pluie rend le terrain un peu glissant, mais le temps n'en reste pas moins idéal. Comment vous appelez vous ? «

Elle regardait les deux étalons, la queue en panache, l’œil vif, remplie d'une malice certaine, la doyenne les observait.

La grise ricana un peu en voyant le petit bai faire voler sa cavalière, c'était plutôt marrant à regarder. Tous les chevaux semblait être vraiment agité. Ce que avait pour effet d'agiter d'autant plus la grise. Elle ronfla des naseau et regarde la petite cavalière qui sembler avoir du mal à récupérer sa monture. » Je suis Juste un Souffle. Vous semblez bien vous amuser avec vos bipèdes.«Sa cavalière à elle était plutôt calme, elle descendit même de cheval pour aider la petite fille à récupérer son poney. Les oreilles en avant, elle scruta Briseur de Rêve, il était particulièrement fin. » Vous êtes nouveaux vous aussi ? « Etant donné qu'elle était arrivée quelque jour auparavant, elle n'avait eu que peu l'occasion de voir d'autre monture, et, elle était intriguée par ses nouveaux compagnons.