La route vide, emplie du brouillard matinal, dû à l'hiver, résonne au son de mes sabots. Je marche, essayent d'aller plus vite, encore plus vite. Louis, mon cavalier, se fait tout doux dans ma bouche, et cela me détend. Je mâchonne le mors, me décontracte au fur et à mesure. Je suis quand même très réactif, car je ne connais pas bien le monde extérieur. Je lève la tête à cause d'une biche traversant non loin de nous. Je mets sur la défensive. Seulement, Louis m'encadre avec ses jambes, et me rassure, sans me tirer sur les rênes. Il a compris ce qui m'énerve. Et il évite de faire ce geste paraissant anodin, mais étant très embêtant, douloureux, énervant pour moi.
[EN COURS]