Eawy à l'entraînement ! (barrel, reining, pole etc..)

Le soleil se lève peu à peu, tandis que je lâche un soupir agacé. Non pas que j'ai mal dormi bien au contraire, simplement que le fait que se payer cet idiot en pleine poire dès le réveil, ça n'est pas réellement agréable, soyons d'accord. Ma propriétaire ne tarde pas à pointer le bout de son nez, alors que je termine tout juste d'engloutir ma ration matinale. Son stetson sur sa chevelure blonde, comme toujours, elle entre dans mon box en me saluant par une caresse affectueuse sur le chanfrein. Elle sait comment me mettre de bonne humeur, visiblement. Elle ressort et je devine que c'est afin d'aller chercher le matériel de pansage. C'est quand elle revient que je m'aperçois que j'ai effectivement raison. Elle entre à nouveau, commence un pansage rapide car elle sait que je ne suis pas vraiment du genre à aimer ceux qui s'éternisent excepté certains jours mais c'est chose rare. Elle finit donc bien vite les soins et sort pour aller ranger le matos. Elle réapparait avec mon équipement, à savoir selle, padd, mors à une oreille, sangle, collier de chasse et des bandes. Elle vient ainsi me seller, chose qui se fait tout aussi rapidement. Après quoi, elle saisit les rênes, ouvre la porte du box et nous fait sortir, marchant en direction du manège : il fait gris aujourd'hui, il va sûrement pleuvoir ce qui explique le choix de ma cowgirl. Nous pénétrons dans le manège, aussitôt, dans un mouvement vif, je relève la tête, les oreilles droites, regardant partout autour de moi. Je sens Jazz mettre son pied à l'étrier puis se mettre en selle. Elle flatte mon encolure.

- C'est parti, ma belle !

Elle m'échauffe par quelques tours de piste, au pas, au trot puis au galop, tandis que j'aperçois enfin les barils disposés dans le manège. Du barrel ! Elle me dirige vers le premier, me faisant tourner autour des trois d'abord au trot. La seconde fois, elle me fait accélérer l'allure, à un galop pas très rapide toutefois c'est pourquoi après avoir tourné autour du troisième baril, je fonce telle une flèche histoire de lui montrer que je n'ai pas très très envie d'y aller comme un escargot ! C'est pourquoi, à la troisième fois, elle me laisse prendre le galop, un galop plus approprié au barrel race, donc rapide. Je tourne vivement autour des barils, aussi précisément et nettement que possible. Le troisième passé, Jazz m'incite à foncer, chose que je ne me gêne pas de faire ! Elle pose pied à terre, me flattant l'encolure.

- C'est très bien, Eawy !

Elle prend les rênes en main et me ramène au box, me desselle puis me laisse souffler tranquillement après cette séance.

Des cliquetis d'éperons qui me tirent de ma rêverie, en ce début d'après-midi. Aujourd'hui, il fait chaud, mais heureusement, il ne s'agit pas d'une chaleur étouffante comme il y en a eu quelques fois, auparavant. Jazz arrive dans l'encadrement de la porte de mon box, tandis que je l'accueille d'un hennissement qui se veut chaleureux. Elle a déjà mon licol de cuir à la main ainsi que la longe. Elle ouvre la porte en toute confiance, flattant mon encolure alors qu'elle réussi à me mettre le licol, sans trop de problèmes pour une fois. Elle m'entraîne hors du box, en direction des aires de pansage. Elle attache la longe à un des anneaux, disparaît un instant pour revenir avec le matériel de pansage et même la selle, bride et tout le tralala ! Jazz dépose ceci sur le muret à côté avant d'attaquer un long pansage, profitant de démêler mes crins et faire quelques tresses dans ma crinière blonde. Elle cure mes sabots attentivement, vérifiant que je n'ai rien, dû à mes frasques de ce matin. Je ris intérieurement à cette pensée, pendant que ma cavalière commence à me seller, déposant le tapis, suivi de la selle, sur mon dos. Elle sangle, pour une fois je suis coopérative et elle en semble plutôt ravie. Elle vient placer convenablement le collier de chasse puis me retire le licol, me mettant maintenant la bride à une oreille habituelle. Elle me demande de reculer, chose que je fais et qui me rappelle le trail mais aussi le reculé demandé en reining. Ensuite, nous sortons des écuries pour nous rendre à la carrière. Lorsque nous pénétrons au sein de cette dernière, Jazz me stoppe puis met le pied à l'étrier. Elle se hisse en selle et commence par m'échauffer, au pas, au trot, puis au galop. Après cela, elle flatte une nouvelle fois mon encolure, me talonnant et dirigeant vers le centre de la carrière. Elle commence par me faire effectuer un spin à gauche, au début pas très rapide puis au fur et à mesure, de plus en plus. Elle m'arrête, je reprends mon souffle puis nous voilà parties pour un spin à droite que j'effectue cette fois-ci avec un peu plus de mal. Elle m'arrête de nouveau, me félicite. Elle semble s'assurer que je suis calme, ce qui se trouve être pour une fois le cas ! Puis, elle me talonne, me faisant démarrer des grands cercles au galop, me demandant d'accélérer, progressivement. Elle me fait ensuite effectuer un cercle plus petit, me faisant au passage réduire ma vitesse et cette fois, elle me dirige au milieu de la carrière où j'exécute ensuite un changement de pieds, qu'elle m'eut demandé. Nous reproduisons la même chose qu'auparavant mais dans le sens inverse, si je puis dire. Au second changement de pieds, je suis plus hésitante et manque de trébucher. Je sens Jazz sursauter, faire pression sur les rênes et s'assoir dans la selle, légèrement penchée en arrière. Je m'arrête alors et elle descend un instant.

- Tout va bien ?

demande-t-elle, en inspectant chacun de mes membres, soigneusement, avant de me faire marcher un peu afin de voir si je boîte ou non, chose qui s'avère heureusement ne pas arriver. Enfin, elle me stoppe, remet le pied à l'étrier et remonte sur mon dos.

- On ne reste pas sur un échec, d'accord ?

Elle me fait ensuite reprendre le galop, réeffectuant la même chose que quelques instants plus tôt, et cette fois, je réussis mieux le changement de pieds. C'est ainsi qu'après un demi-cercle, elle me demande d'accélérer, petit à petit, avant de finir sur un premier sliding stop. Sur le roll back, j'hésite un peu mais j'ai confiance en Jazz alors j'essaie de faire du mieux que je peux. Arrivées au point de départ (on va dire ça comme ça), nous allons vers la droite, puis elle me fait m'incurver encore une fois à droite pour repartir sur un second sliding stop qui se passe mieux que le premier. Elle me demande de reculer, chose que je fais de nouveau avec hésitation. Enfin, elle me stoppe, met pied à terre et m'emmène hors de la carrière, toute contente de cette séance. Une fois dans les écuries, elle me desselle, douche mes membres puis me brosse soigneusement avant de m'entraîner vers les prés, où elle me lâche ensuite, pour une pause bien méritée !