Entrainement de western ~ Sacha + ouvert à tous.

Ce matin, alors que je suis déjà éveillée depuis un bon moment, j'attends patiemment Jazz, ou quelqu'un du genre. Et j'avoue aussi que mon appétit est bien éveillé, lui aussi. Par ailleurs, voilà deux palefreniers qui arrivent. Tiens, ils vont filer la ration à deux aujourd'hui ? Ce n'est pas plus mal, remarquez. Je tape dans la porte, histoire d'embêter un peu mon monde. L'un d'entre eux, une fille, relève la tête et me regarde en me disant de me calmer. Ils distribuent peu à peu les rations, et arrivée à mon box, c'est toujours cette même fille qui s'occupe de moi, non pas sans difficultés puisque je tente quelques coups de dents et qu'elle ne se gêne alors pas pour me repousser. Alors quelque peu vexée et boudeuse, je la laisse faire et une fois servie et que cette dernière s'est éloignée, je m'attaque à mon petit déj', tranquillement. (...) J'entends des pas ainsi que des cliquetis d'éperons sur le sol des écuries alors, d'un seul coup, je me redresse, sortant la tête afin d'apercevoir Jazz, ma propriétaire et cavalière, arriver. Je l'accueille d'un hennissement plutôt joyeux et celle-ci, une fois proche, me flatte l'encolure.

- Bonjour ma belle. Tu m'as manqué.

Je n'ai pas tout compris mais je la vois ensuite disparaître, sans doute en direction de la sellerie. Elle revient quelques minutes plus tard avec mon licol attitré ainsi qu'une longe. Elle pénètre dans le box et vient à ma gauche pour tenter de me mettre le licol, mais d'humeur joueuse, je lève la tête, l'en empêchant. Mais au bout de quelques instants, elle parvient à me l'enfiler et à y clipser la longe. Après quoi, elle ouvre en grand la porte, sort en même temps que moi et m'entraîne vers l'aire de pansage, m'attachant à un anneau de pansage. Elle disparaît à nouveau en une fraction de secondes, sans doute pour aller chercher de quoi me panser. Et je m'aperçois que j'ai pensé juste puisqu'elle revient la boîte de pansage dans les mains et peu après, commence à me panser comme il se doit. (...) Elle commence à me seller, déposant le tapis suivi de la selle sur mon dos, soupirant au moment de sangler en voyant que je gonfle le ventre.

- T'en es une sacrée, Eawy.

Elle me jette un regard sérieux, et je comprends qu'elle est mécontente de la situation. Alors, je cesse mes âneries, la laissant me sangler et placer le collier de chasse comme il le faut. Elle règle les étriers puis me retire le licol, en toute confiance, me plaçant mon filet habituel : à une oreille. Elle termine tout ce trintrin puis me dirige vers la carrière. J'accélère l'allure, me demandant ce que nous allons faire. Je ne vois pas de parcours dressé, ce qui n'a de cesse de me poser des questions. Tandis que nous pénétrons dans la carrière sous le soleil matinal, elle met le pied à l'étrier, se hissant sur mon dos, commençant par me faire prendre le pas le long des bordures de l'espace, pour m'échauffer.

- Un peu de reining, ça va te faire du bien.

Du reining ? Chouette !

(aw, merci   )

Bientôt, j'aperçois une jument pénétrer à son tour dans la carrière. J'ai déjà vu un hongre, avec une robe du genre, au ranch, les humains les appelaient appaloosa, ou je ne sais trop quoi. La détaillant, j'avoue la trouver vraiment magnifique. Je sens Jazz me talonner et émettre un claquement de langue afin de me faire prendre le trot, chose que j'exécute sur le moment. Bien décidée à ne pas non plus rester sage durant tout cet entrainement, je ne me prive pas pour balancer un coup de cul, net, surprenant ainsi ma cavalière qui manque de tomber mais se rattrape de justesse. Fière de mon coup malgré tout, j'hennis, un peu comme pour me moquer d'elle.

En voyant le signe que lui adresse le cavalier de l'appaloosa, Jazz lui répond par un signe similaire, quant à moi, je prends le trot, un trot énergique. J'ai tellement envie de galoper. Je jette un regard à la jument. J'ai bien envie d'aller lui dire bonjour, elle a l'air gentille. Mais je sens les talons de ma propriétaire faire pression sur mes flancs et ainsi, je prends le galop, du moins un galop pas non plus très, très rapide. Bientôt, alors que je commence à accélérer, je la sens faire pression sur les rênes et je comprends. Enfin, je crois. C'est ainsi qu'elle me fait effectuer un sliding stop (soit arrêt glissé).

Ma cowgirl regarde le petit monde qui arrive, dont un étalon que je n'ai encore jamais vu. Je penche la tête sur le côté, en le regardant, chose qui fait rire Jazz, tandis que ce dernier hennit. J'hésite brièvement avant de lui répondre de la même façon, avant d'apercevoir Brisingr faire son entrée. La jeune femme sur mon dos salue également Jeanne ainsi que la cavalière de l'étalon qui m'est encore inconnu. Je suis encore à l'arrêt et j'avoue commencer à m'ennuyer. C'est ainsi que je reprends le pas, sans crier gare mais ça ne semble pas déranger ma propriétaire qui, malgré tout, veille à ce que je ne fasse pas n'importe quoi.

Sans vraiment laisser le choix à la bipède sur mon dos, j'accélère l'allure. Je garde un oeil sur l'étalon qui m'est encore et toujours inconnu, je ne sais pas comment il pourrait réagir ou quoique ce soit, alors j'avoue rester sur mes gardes. Je vois Brisingr s'élancer, au galop. Je sens déjà la blondinette tenter de me retenir. Les oreilles pointées vers l'avant, je décide d'aller saluer l'inconnu, histoire de faire connaissance. Ainsi, je fais demi-tour et me dirige vers ce dernier. - Bonjour !